
Selon Michel Nsengiyumva, les coopératives œuvrant en province de Ngozi sont en train de contribuer dans l’atteinte de la Vision du pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. (Photo: Clovis Dusabe)
Actuellement, la province de Ngozi dispose plus de huit cent coopératives. Plus de quatre-vingt pourcent pratiquent l’agriculture, dix pour cent dans la transformation des produits et d’autres dans les services. Le taux de réussite est de soixante pourcent pour les coopératives appuyées par le gouvernement.
Pour atteindre la vision du pays émergent et développé, les coopératives sont en train d’y contribuer à travers l’augmentation de la production. Certaines coopératives ont déjà remboursé leurs crédits, d’autres sont encore dans le processus de remboursement. Mais, les défis liés à l’exguïté des terres cultivables, l’incompétence dans l’élaboration et la gestion du cycle des projets, les catastrophes et le changement climatique freinent le développement des coopératives. Tels sont les propos de Michel Nsengiyumva, président de la fédération des coopératives œuvrant en province de Ngozi lors d’un entretien dernièrement accordé au journal Le Renouveau du Burundi.
Selon notre interlocuteur, les coopératives œuvrant en province de Ngozi sont en train de contribuer dans l’atteinte de la Vision du pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 .Plus de 80% s’investissent dans l’agriculture afin de contribuer dans l’augmentation de la production. Dix pourcent sont dans la transformation et d’autres dans les services. Il indique que la province de Ngozi compte plus de huit cents coopératives engagées dans l’augmentation de la production et dans le développement du pays.
Pour le développement des coopératives, M. Nsengiyumva fait savoir que les coopératives de la province de Ngozi ont réussi à un taux de 60%. Pour le remboursement des crédits, la commune Gashikanwa occupe la première place avec le taux de 80%. Malgré le début difficile de certaines coopératives, les coopératives qui ont bénéficié de l’appui du gouvernement sont en mesure de rembourser les emprunts.
Exiguïté des terres cultivables parmi les contraintes
M. Nsengiyumva indique que les coopératives font face aux défis liés à l’exiguïté des terres cultivables, le manque de connaissances dans l’élaboration des projets rentables, le retard des semences sélectionnées et des intrants, les aléas climatiques, les catastrophes et d’autres. Il demande au gouvernement, de renforcer les mécanismes d’accompagnement des coopératives, la multiplication des séances de renforcement des capacités sur l’élaboration et la gestion du patrimoine des coopératives. Pour développer ces dernières, il appelle les membres à travailler en synergies. Il demande en outre au ministère ayant l’agriculture et l’élevage dans ses attributions de prioriser l’octroi des semences sélectionnés et des intrants pour les coopératives investies dans le secteur agricole.
Clovis Dusabe