Lors d’un atelier de validation des plans de préparation de riposte aux fièvres hémorragiques, Dr Liliane Nkengurutse, médecin directeur du Coups (Centre des opérations d’urgence de santé publique) a insisté sur les mesures que la population doit adopter durant cette période d’épidémie de choléra. Mme Nkengurutse rappelle que, depuis 2023, le gouvernement, via le ministère de la Santé publique a déclaré qu’il y a une épidémie de choléra dans certaines régions. Depuis ce jour-là, on n’a pas pu mettre fin à cette épidémie.

Selon Mme Nkengurutse, les cas de choléra augmentent de façon exponentielle. Elle a ajouté que lorsque la pluie tombe, c’est là où, normalement, les cas augmentent davantage. Selon elle, la population doit s’impliquer activement pour avoir de bonnes pratiques d’hygiène, afin de ne pas avoir des cas qui risquent d’augmenter plus qu’on en a actuellement.
Elle a lancé un appel vibrant à la population à bien observer les mesures d’hygiène telles qu’elles les ont apprises. Et c’est notamment le lavage hygiénique des mains lors des moments critiques, ne pas boire de l’eau de rivière, de boire de l’eau propre. Non pas seulement la boire, mais non plus l’utiliser à la cuisine. En effet on a vu que la plupart cherchent de l’eau propre pour boire seulement. Et lorsqu’il s’agit de laver les ustensiles, de laver les vêtements, ils utilisent cette eau de rivière. Et c’est en ce moment là où ils attrapent la maladie.
Elle a demandé à la population de ne jamais utiliser cette eau de rivière, dans les activités ménagères. S’ils veulent utiliser cette eau de rivière, il est préférable de la bouillir ou d’y mette des substances qui tuent les microbes, notamment le chlore.
«Et je leur demande de veiller à l’hygiène alimentaire et vestimentaire. Couvrez tout ce qui est aliment. Parce que les mouches sont là. Si vous ne couvrez pas, les mouches peuvent se poser là où ils trouvent la nourriture.» a expliqué Dr Liliane Nkengurutse.
Elle a demandé à la population d’essayer de faire respecter les mesures d’hygiène telles qu’elles les ont apprises. Si non, on ne pourra jamais en finir avec les cas de choléra dans le monde.
Fidèle Hatangimana