Les parents en collaboration avec l’administration à la base ont un rôle prépondérant dans l’intégration sociale des enfants en situation de rue. Cela est signalé par Valentin Havyarimana, coordinateur national de l’Association burundaise pour un monde de paix sans drogues (ABMPD). Il précise que tous les droits de l’enfant, qu’ils soient bafoués ou consolidés, les parents et l’administration en sont responsables.
D’après M. Havyarimana, les parents doivent savoir leur rôle en tenant compte des droits des enfants pour les faire soigner, et pour leur éducation. « En plus, les parents doivent faire l’enregistrement des naissances à l’état civil », a- t-il ajouté.
Quant à M. Havyarimana, les buts de l’éducation familiale font l’objet de débats. Il indique que les parents subviennent aux besoins physiques de l’enfant, le protègent des nuisances, lui transmettent des connaissances et valeurs culturelles jusqu’à ce qu’il devienne indépendant, généralement après l’adolescence. « On sent une compréhension propice à l’élaboration de relations positives et à la collaboration éducative ».
M. Havyarimana indique aussi que l’administration doit réagir à la base, elle réagit lorsqu’elle voit que rien n’a été fait pour que l’enfant soit à l’aise. « Aujourd’hui, nous remercions très vivement l’administration et les journalistes parce que si souvent vous voyez un enfant maltraité, les médias en informent l’opinion », ajoute-t-il. Pour lui, tout cela donne l’espoir dans les organisations qui prennent en charge de la protection de l’enfant.
Il affirme qu’aujourd’hui, il y a un grand changement dans la protection des droits de l’enfant. Des enseignants qui traumatisaient les enfants, auparavant, ne le font plus. Ils jouent le rôle d’un éducateur et de parent à la fois.
Evelyne Niyonzima