Une bonne occasion du dialogue constructif et d’échanges riches
L’Association burundaise d’éducation aux medias « Educ media Burundi » et le journal Shikiriza, qui ont eu l’opportunité de participer aux assises méditerranéennes du journalisme de Marseille tenues en date du 28 au 30 avril, organisent un atelier de restitution et d’appropriation de la charte de Marseille sur l’information et les migrations, le 30 septembre 2025 au Centre des Nations unies à Bujumbura. Le coordinateur d’Educ media Burundi, Richard Ndayishimiye annonce que cette rencontre se veut un espace de partage et d’apprentissage mutuel.
Les participants dans les assises méditerranéennes du journalisme de Marseille ont pu partager les acquis desdites assises lors de cet atelier. (Photo : Anne Bella Irakoze)
M. Ndayishimiye fait savoir qu’à une époque où les technologies numériques transforment la société et où les désordres informationnels menacent la cohésion sociale, il devrait être essentiel de renforcer l’éducation aux médias et à l’information afin de promouvoir une communication responsable, inclusive et constructive. Plusieurs instruments internationaux ont démontré qu’éduquer les citoyens aux médias et à l’information est une urgente à l’ère de la transition du numérique, poursuit-il.
Disséminer le contenu de la charte sur l’information
Selon M. Ndayishimiye signale que cet atelier est une occasion du dialogue constructif et d’échanges riches. L’atelier a également l’objectif disséminer le contenu de la charte sur l’information et les migrations et de sensibiliser les médias burundais, les organisations des professionnels des médias et les journalistes sur le contenu de ladite charte.
D’après la déléguée du collectif à l’initiative de la charte de Marseille sur l’information et les migrations, Sadéra Ranaivoarinosy, fait entendre que cette charte, élaborée par des professionnels de l’information et des universitaires spécialistes des migrations, est un outil destiné aux journalistes et aux professionnels des médias. Tout en réaffirmant la liberté éditoriale dont dispose chaque rédaction, cette charte souhaite répondre aux défis journalistiques liés aux migrations, un enjeu politique et social majeur du monde contemporain.
La charte vise à soutenir les journalistes dans leur souhait de proposer une couverture de qualité
Mme Sadéra est revenue sur les origines et le contenu de la charte. A cet effet, elle souligne que ladite charte s’adresse aux journalistes professionnels et aux professionnels de l’information qui s’engagent à prendre conscience que le sujet des migrations doit être traité de manière transversale, rectifier les informations fausses ou erronées sur le sujet des migrations, exposer les mécanismes de la désinformation et des stéréotypes sur les migrations en fournissant des informations vérifiées, sourcées, et contextualisées. Etc
Elle ajoute que la charte vise à soutenir les journalistes et professionnels des médias dans leur souhait de proposer une couverture de qualité, en intégrant notamment les recommandations issues de textes déontologiques de référence.
Signalons que les participants dans les assises méditerranéennes du journalisme de Marseille dont Richard Ndayishimiye, coordinateur de l’association burundaise d’éducation aux medias « Educ media Burundi » et Thibilisse Nkurunziza du journal Shikiriza ont pu partager les acquis desdites assises lors de cet atélier. Après avoir partagé l’expérience, ces derniers ont encouragé les jeunes burundais à bien utiliser les outils numériques pour décrocher les opportunités présentes.
Anne Bella Irakoze
