Le samedi 16 Août 2025, les préparatifs de la rentrée scolaire 2025-2026 battaient leur plein à l’Ecole socle du savoir, un établissement flambant neuf situé sur la colline Matongo, commune Nyabihanga, en province de Gitega. Selon la Première dame de la République, Angeline Ndayishimiye, également présidente de la Fondation bonne action Umugiraneza qui a créé cette école, à internat, cette dernière est prête à accueillir 400 élèves dès l’ouverture officielle.

En visitant les lieux, on remarque, d’emblée, des bâtiments modernes qui serviront de salles de classe. Ndenzako Subhana, directeur de l’école, souligne que la capacité des classes a été volontairement limitée. « Chaque classe accueillera un maximum de 30 élèves. C’est une exigence pour favoriser un meilleur encadrement et garantir l’excellence scolaire. »
Le directeur souligne que les sections retenues s’inscrivent dans la vision du Burundi à l’horizon 2040-2060. Les mathématiques et statistiques, biochimie, sciences de la terre et économie, sont autant de sections de cette école à vision de référence. « Nous voulons former des jeunes capables de contribuer efficacement au développement du pays », ajoute-t-il.
Une école ouverte à tous aux conditions d’hébergement rassurantes
La Première dame s’est voulue rassurante quant aux préparatifs de l’internat. « Les dortoirs sont déjà équipés de lits superposés, quatre par chambre, avec un matelas pour chaque lit et chaque élève aura son propre lit. Les sanitaires sont de qualité et tout est prêt pour garantir de bonnes conditions de vie aux élèves. » Mme Ndayishimiye a également tenu à préciser que la nourriture et l’éducation morale des enfants font partie intégrante de la mission de l’école.
Concernant les frais de scolarité, la présidente de la Fondation bonne action Umugiraneza insiste sur le caractère inclusif du projet. Elle précise que les enfants issus des familles pauvres ne seront pas exclus. Ceux qui auront obtenu de bons résultats scolaires seront soutenus par la Fondation, tandis que les parents disposant de moyens contribueront pour permettre à d’autress, d’accéder à cette école.
Et face aux critiques formulées sur ses actions, elle réplique sans détour. « Nous ne nous laisserons pas décourager par les commentaires négatifs. Nous continuerons à faire du bien et à promouvoir une éducation de qualité, car c’est la base du développement du Burundi. »
La population locale exprime sa satisfaction
Les habitants de Matongo et des collines environnantes saluent déjà l’initiative. Ntirampeba Pascal, père de trois enfants, rencontré près de l’école, confie que c’est une grande fierté pour sa commune. « Beaucoup d’enfants d’ici auront désormais accès à une éducation de qualité, et cela, sans devoir se déplacer loin ». Une maman, Manirakiza Béatrice, abonde dans le même sens. Et de remercier la Fondation et la Première dame, ajoutant que grâce à cette école, les enfants auront, non seulement des connaissances scientifiques, mais aussi une bonne éducation morale. Une jeune fille future interne, qui s’apprête à entamer la 8e année après avoir brillé par ses résultats l’an dernier, témoigne avec enthousiasme. « Ici, je me sens déjà encadrée et valorisée. Je suis fière d’étudier dans une école qui prépare notre avenir et celui du pays. »
A quelques semaines de la rentrée, l’École socle du savoir apparaît déjà comme une référence éducative en province de Gitega. En alliant infrastructures modernes, rigueur scolaire et ouverture sociale, elle incarne la volonté du Burundi, de faire de l’éducation, la pierre angulaire de son développement.
Amédée Habimana