Facteur de croissance économique et du progrès social au Burundi
Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a ouvert le mardi 15 juin 2021, en province de Ngozi, le forum des Etats généraux du dialogue social au Burundi. Ce forum est organisé du 15 au 17 juin 2021, par le gouvernement du Burundi et ses partenaires sociaux à travers le ministère de la Fonction, du travail et de l’emploi, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers. Le chef de l’Etat burundais a insisté sur l’instauration d’un dialogue social inclusif centré sur l’augmentation de la production afin d’assurer le progrès social au Burundi.
« Après dix ans de mise en place du cadre officiel du dialogue social au Burundi via la Charte nationale du dialogue social, il est temps d’évaluer le pas déjà franchi ainsi que les défis auxquels fait face le secteur du travail dans notre pays. Nous devons créer une base solide pour accroitre le rendement afin d’assurer le progrès social dans notre pays », a souligné le chef de l’Etat burundais, dans son discours d’ouverture.
Le président Ndayishimiye est revenu sur les deux grandes actions qui ont été initiées par feu président Pierre Nkurunziza en vue de favoriser la résolution pacifique des conflits. Dans le domaine politique, il a signalé la mise en place du forum national des partis politiques ainsi que le comité national du dialogue social (CNDS) pour résoudre pacifiquement les conflits en milieux du travail. « Ce sont des cadres qui ont été mis en place, dans le but de faire comprendre le rôle de tout un chacun dans le processus de la construction du pays et du renforcement de la cohésion sociale au Burundi », a dit le numéro Un burundais.
Comprendre la situation du pays
Revenant sur certains employés qui engagent par exemple des dialogues sur l’augmentation des salaires, le président Ndayishimiye demande à tout un chacun de comprendre la situation actuelle de notre pays afin de répertorier tous les obstacles qui freinent le développement. Il a demandé aux responsables des travailleurs de favoriser le dialogue centré sur la création et l’innovation afin de contribuer à l’augmentation de la production. « Vous devriez vous asseoir ensemble pour décider comment gérer la richesse de notre pays en bons père de famille en contribuant notamment à la lutte contre la corruption et les malversations économiques », a mentionné le chef de l’Etat burundais.
Le travail du CNDS est indéniable
Quant à Domine Banyankimbona, ministre de la Fonction publique, du travail et de l’emploi, elle a indiqué qu’après dix ans de mise en place de la Charte nationale du dialogue social au Burundi, en 2011, des avancées significatives ont été réalisées dans pas mal de secteurs de la vie nationale. Mme Banyankimbona a signalé la décentralisation du CNDS jusqu’au niveau de toutes les provinces du pays. « Une stratégie qui a beaucoup contribué à la réduction des conflits en milieux de travail. Et le partenariat entre le gouvernement du Burundi et les organisations des employeurs et des travailleurs est un gage de la stabilité sociale et de la relance économique », a affirmé Mme Banyankimbona. Le ministre en charge du travail a enfin remercié tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’organisation de ce forum combien important sur la vie et le développement du pays en général et du monde de travail en particulier. Le président Ndayishimiye a promis qu’il ne ménagera aucun effort pour soutenir et encourager le dialogue social au Burundi, car le gouvernement responsable et laborieux s’est engagé à marcher ensemble avec la population en vue d’atteindre un développement inclusif.
Avit Ndayiragije