Le sixième séminaire de l’International francophone du dialogue social (IFDS) est organisé à Bujumbura, du 19 au 22 novembre 2024. Sylvestre Ntibantunganya, président du CNDS (Comité national de dialogue social), affirme que les attentes du Burundi sont nombreuses, du fait que ce cadre de dialogue social dans le monde du travail doit être très fort et responsable en vue d’apporter son concours dans la marche de notre pays vers la réalisation de sa vision d’un Burundi émergent en 2024, et un Burundi développé en 2060.
Depuis la désignation du Burundi pour abriter le sixième séminaire régional de l’International francophone des dialogue social (IFDS), M. Ntibantunganya, président du Comité national dialogue social (CNDS), a indiqué que ce dernier est engagé dans sa préparation, en étroite collaboration avec la présidence de l’IFDS. Il a ajouté que du côté du gouvernement burundais, le ministre burundais ayant la fonction publique dans ses attributions en compagnie du président du CNDS a, en marge de la 112e conférence internationale du BIT (Bureau international du travail) au mois de juin dernier, eu une audience avec le directeur général de cette agence, spécialisée de l’Onu en vue de discuter sur les préparatifs de ce séminaire et l’inviter à y prendre part.
« A travers ces actes, nous constatons que le gouvernement du Burundi participe activement à la préparation de ce séminaire. Et actuellement, tout est déjà mis en œuvre pour que ce rendez-vous soit un succès », rassure M. Ntibantunganya. Car, précise-t-il, au Burundi, nous connaissons les bienfaits du dialogue dans le monde du travail où se côtoient le gouvernement, l’association des employeurs du Burundi (AEB), ainsi que les travailleurs représentés par la confédération des syndicats du Burundi (Cosybu).
Mener une réflexion prospective pour la justice sociale en Afrique
Organisé avec un objectif ultime de mener une réflexion prospective avec les représentants des acteurs et des institutions sur la contribution du dialogue social dans la dynamique de la coalition pour la justice sociale en Afrique, M. Ntibantunganya a mentionné que toutes les parties prenantes dont le Burundi attendent du sixième séminaire régional de l’IFDS des résultats tangibles et mesurables.
Il s’agit entre autres de la mise en place d’un espace de collaboration au sein duquel les pays de l’espace francophone d’Afrique agissent en faveur de la justice sociale et du travail décent, d’une plaidoirie pour l’intégration des questions de justice sociale dans les débats politiques des pays de l’espace francophone d’Afrique, ainsi qu’une plateforme Web pour favoriser la coopération multilatérale, le partage d’expérience en matière de pratiques de la justice sociale et de travail décent à travers les pays de l’Afrique francophone, etc. « Vu que le gouvernement burundais a accordé une importance capitale au dialogue social, la signature et l’adoption de la Charte nationale du dialogue social par les parties prenantes offriront à notre pays un cadre fort et responsable pour l’atteinte de la vision 2024-2060 », affirme enfin le président du CNDS.
Avit Ndayiragije