Un consortium composé de World future active, Vijana power group et le Ciad Burundi a organisé, le vendredi 10 décembre 2021 à Bujumbura, une conférence entrepreneuriale pour la connectivité des jeunes entrepreneurs avec les opérateurs économiques. Les panelistes ont interpellé ces jeunes à apporter des solutions aux différents problèmes existant dans la société en les transformant en opportunités entrepreneuriales.
« Impulser le développement économique local en soutenant les initiatives entrepreneuriales des jeunes entrepreneurs par le coaching, l’appui technique et financier de leurs projets créateurs d’emplois », tel est le thème central de la dite conférence entrepreneuriale. Selon Idèsbard Mugisha qui a représenté ce consortium, l’objectif de cette conférence s’inscrit dans un cadre d’échange d’expériences, de concertation, d’inspiration et de renforcement des capacités entre les jeunes entrepreneurs, les jeunes chômeurs et autres intervenants dans le secteur économique du Burundi.
Le représentant du maire de la ville de Bujumbura dans ladite conférence, Ramadhan Nkurikiye, a salué les efforts déployés par les organisateurs de cette activité. Il les a encouragés à aller toujours de l’avant. Car, dit-il, la réussite de la jeunesse devient la réussite de la communauté et celle-là conduira par la suite à l’atteinte des objectifs du Plan national de développement (PND 2028-2027).
Différents panelistes ont fait des présentations sur des thématiques relatives à l’entrepreneuriat. Selon eux, entreprendre revient à chercher des solutions face aux problèmes qui existent dans la société. Au Burundi, il y a plusieurs problèmes qui nécessitent des solutions. Ces panelistes ont interpellé ces jeunes entrepreneurs à profiter de ces différents problèmes pour les transformer en opportunités entrepreneuriales en y apportant des solutions.
Une formation préalable avant l’octroi de crédit
Différentes recommandations ont été formulées envers le gouvernement et les institutions bancaires. Entre autres, la décentralisation de la Bije (Banque d’investissement pour les jeunes) dans d’autres provinces, la promotion du dialogue entre les grands et les jeunes entrepreneurs pour briser le fossé existant entre ces deux groupes, l’octroi d’un délai de grâce pour promouvoir les initiatives entrepreneuriales des jeunes, etc. Une mise en place de la formation préalable sur la gestion des crédits à l’endroit des clients des institutions financières s’avère très importante.
Claude Hakizimana