
André Ndayambaje a souligné que la mairie de Bujumbura perd chaque année environ 33 milliards de dollars, selon les résultats de la cartographie multirisque au Burndu
Le 13 octobre de chaque année, le Burundi se joint aux autres pays du monde pour célébrer la Journée internationale de réduction des risques et catastrophes. Cette édition de 2022 sera célébrée le 17 octobre 2022 en commune Muha en Mairie de Bujumbura sous le thème «Alerte précoce : pilier de la résilience pour le développement communautaire».
« Le choix est porté sur la Mairie de Bujumbura en raison de son niveau élevé d’exposition aux aléas climatiques à savoir les pluies diluviennes, les inondations, les vents violents, les glissements et éboulements de terrain qui occasionnent d’importants dégâts humains, matériels et environnementaux», a souligné le secrétaire permanent au ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique André Ndayambaje, le mercredi 12 octobre 2022 lisant la déclaration du ministère dans un point de presse. Il a ajouté que selon les résultats de la cartographie multirisque au Burundi, la Mairie perd chaque année environs 33 millions de dollars américains à cause des effets du changement climatique.
La même déclaration mentionne que dans le cadre de la campagne «Sendai 7 : 7 cibles et 7 ans » qui a été lancée par le secrétaire général de Nations unies en 2016, la célébration de la Journée internationale de réduction des risques et catastrophe se déroulera sous le thème «Alerte précoce : pilier de la résilience pour le développement communautaire». M. Ndayambaje a expliqué que ce thème est lié au 7e objectif du Cadre de Sendai 2015-2030 pour la réduction des risques de catastrophe qui recommande aux Etats «parties» d’améliorer nettement d’ici 2030, l’accès des populations aux dispositifs d’alerte précoce rapide multirisque et aux informations relatives aux risques de catastrophe».
Renforcer la résilience communautaire face aux catastrophes
La déclaration a mentionné que depuis l’an 2015, le Burundi a fourni beaucoup d’efforts pour renforcer la résilience communautaire face aux catastrophes. Il s’agit notamment d’une stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe, des plans de contingence élaborés, une cartographie multirisque qui met en exergue 50 communes les plus exposées, etc. « Même si le Burundi accuse des avancées assez significatives dans ce domaine, le chemin à parcourir reste encore long. C’est l’occasion de demander aux partenaires au développement de continuer à accompagner le Burundi dans ses efforts de réduire sensiblement les pertes liées aux catastrophes par le biais d’un mécanisme d’alerte précoce efficace et accessible à tous», a-t-il conclu.
Grâce-Divine Gahimbare