Sous le thème : « Premiers secours et le sport », la Croix-Rouge du Burundi a célébré, le samedi 14 septembre 2024, la Journée mondiale des Premiers secours. Le secrétaire général a. i de la Croix-Rouge du Burundi, Gilbert Nshimirimana, a rappelé qu’il existe, lors des pratiques sportives, un risque accru de blessures et d’urgences médicales d’où la nécessite des formations en premiers secours.
Se basant sur le thème qui a attiré l’attention de plus d’un « Premiers secours et le sport », M. Nshimirimana est revenu sur le rôle que les premiers secours peuvent jouer dans les environnements sportifs, en assurant la sécurité et le bien-être des athlètes, des marcheurs, des spectateurs et des communautés au niveau global. « Nous plongeons dans le monde dynamique du sport pour explorer la manière dont les premiers secours sont essentiels. Les événements sportifs, qu’il s’agit de tournois locaux ou de compétitions internationales, attirent les participants et les spectateurs d’horizons divers, exposent les sportifs et compétiteurs à divers risques, notamment les hémorragies, les traumatismes, les commotions cérébrales et les urgences cardiaques ».
Selon lui, il est essentiel de développer la formation ainsi que les ressources en matière de premiers secours dans le secteur sportif pour que chacun, quel que soit son âge et son niveau, puisse pratiquer le sport en toute sécurité. Il a donc appelé les associations et les entreprises qui le peuvent de payer des formations en premiers secours pour leurs employés. « La formation coûte chère et demande des matériels. La Croix-Rouge du Burundi même si elle a cette volonté de promouvoir les premiers secours partout, ce n’est pas à chaque moment que l’on veut qu’elle arrive à trouver des moyens nécessaires pour ces formations », a indiqué M. Nshimirimana.
Parmi les défis, M. Nshimirimana a souligné que les Burundais ne sont pas proactifs pour solliciter les formations en premiers secours. L’autre défi est le changement des mentalités des Burundais du fait que certains n’ont pas encore déjà fait de diagnostic pour connaître les faiblesses en termes des premiers secours.
Florian Hakizimana, représentant légal de l’association sportive « Urisanze sasagara », a reconnu la valeur ajoutée des premiers secours étant donné qu’il arrive que les sportifs font des accidents et que la Croix-Rouge du Burundi ne peut pas intervenir dans l’immédiat. Les participants ont suivi des exercices de simulations des premiers secours.
Moïse Nkurunziza