
Des élèves membres du Club Droit international humanitaire ont reçu des certificats attestant avoir terminé les formations sur les premiers
La Croix-Rouge du Burundi en collaboration avec le ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique a procédé, le mercredi 24 janvier 2024, à la célébration de la Journée internationale de l’éducation, édition 2024. Ces cérémonies se sont déroulées au Lycée Sainte Famille de Kinama en mairie de Bujumbura sous le thème : « Les premiers secours commencent à l’école ». Le représentant du secrétaire général de la Croix-Rouge du Burundi, Etienne Ndikuriyo a fait savoir que cette organisation humanitaire, à travers son plan stratégique 2022-2026, met au centre, la promotion du ménage moderne.
Aux cœurs remplis d’allégresse, les cérémonies marquant la célébration de la Journée internationale de l’éducation, édition 2024 ont été agrémentées par différentes danses traditionnelles. La foule a ressentie une grande joie et s’est étonnée des performances des élèves du Lycée Sainte famille de Kinama. Un large sourire s’est dessiné sur les visages des participants à ces cérémonies quand ils appréciaient la danse d’un petit garçon qui, dansant au même rythme que les filles, était tellement flexible qu’on se demandait s’il a des os..
Le représentant du secrétaire général de la Croix-Rouge du Burundi a souligné a gros traits la valeur ajoutée de la célébration de cette Journée. Selon Etienne Ndikuriyo, la Coix-Rouge du Burundi a signé un accord avec le ministère ayant l’éducation dans ses attributions. Dans cet accord, a-t-il ajouté, il est stipulé que les premiers secours commencent à l’école.
La directrice provinciale en charge de l’éducation en mairie de Bujumbura, Fidelité Nibigira a reconnu les interventions humanitaires de la Croix-Rouge. Elle a demandé à cette organisation d’étendre ses activités dans d’autres établissements scolaires tant publics que privés. Mme Nibigira a demandé également à la Croix-Rouge d’intégrer le corps enseignants parmi les bénéficiaires de ces enseignements. Elle a aussi plaidé pour la mise en place des points focaux des clubs DIH (Droit international humanitaire) au niveau des directions communales et provinciales de l’éducation.
A ces demandes, Etienne Ndikuriyo a répondu que la Croix-Rouge du Burundi à travers son plan stratégique 2022-2026 met au centre de tout, la promotion du ménage moderne. « Parmi les critères d’un ménage moderne, il est dit qu’au moins chaque ménage dispose d’un secouriste. Pour y arriver la Croix-Rouge du Burundi a vu qu’il est intéressant de passer par les milieux scolaires pour parvenir à avoir un secouriste par ménage», a-t-il précisé.
La Croix-Rouge, auxiliaire des pouvoirs publics
Mme Nibigira a demandé à la Croix-Rouge d’intervenir dans les écoles qui ont des effectifs pléthoriques des apprenants et qui connaissent un manque criant des latrines. « Prenons, par exemple, un établissement qui compte plus de neuf cents élèves et qui ne dispose que de dix latrines. Faisons un simple calcul en se basant sur les 15 minutes prévues pour la pause. Comment ces apprenants peuvent se soulager pendant la pause », a-t-elle illustré.
A ces inquiétudes, Etienne Ndikuriyo a fait savoir que la Croix-Rouge du Burundi est auxiliaire des pouvoirs publiques dans les domaines humanitaires. De ce fait, la Croix-Rouge a signé des accords spécifiques avec différents cabinets ministériels dont le ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique. « Nous mettons ensemble ces accords pout autant que les moyens le permettent et nous essayons de voir ensemble ce que nous pouvons faire en priorité ». Et d’ajouter que la Croix-Rouge du Burundi va continuer à discuter avec ses partenaires gouvernementaux et financiers pour voir dans quelles mesures elle pourra alléger les souffrances des plus vulnérables de la communauté.
Des élèves certifiés et dés témoignages édifiants
Annick Nshimirimana, élève de la 3e science en Bio-Chimie et science de la terre, au Lycée sainte famille de Kinama dit qu’elle a beaucoup bénéficié les formations qu’elle a eu à travers le club DIH (Droit international humanitaire). Grâce à ces enseignements, Mlle Nshimirimana s’est réjouie qu’elle a déjà aidé à plusieurs reprises, sa famille en lui apportant des premiers secours. « Les membres de ma famille me remercient beaucoup jusqu’aujourd’hui. Elle s’étonne de mes performances et j’apporte des premiers secours aux membres de la famille qui tombent malades ou bien les blessés et les cas de brûlures, etc.»
Au cours de ces cérémonies, des élèves ont démontré différents exercices de simulation des premiers secours aux différents accidents. Des élèves qui ont terminé la formation des premiers secours ont été certifiés.
Moïse Nkurunziza