
" Les leaders syndicaux doivent prendre les chose en mains pour sensibiliser les employés sur la dénonciation de teld cas", a insisté M. Nsavyimana
Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, la Confédération des syndicats du Burundi (Cosybu) a organisé le mardi 7 mars 2023, à l’intention de tous les leaders syndicaux, un atelier d’échanges sur la loi portant violences basées sur le genre (VBG) et de la ratification de la convention 190 de l’organisation internationale du travail (OIT), sur la violence et le harcèlement en milieu de travail.
Dans son discours, Célestin Nsavyimana, président de la Cosybu a fait savoir que cet atelier a été organisé dans le but de réveiller les leaders syndicaux sur le contenu de la convention 190, ainsi que les autres outils légaux burundais en matière de lutte contre les violences basées sur le genre ainsi que le harcèlement en milieu de travail.
- Nsavyimana a indiqué que la santé et la sécurité sociale en milieu de travail sont indispensables, dans l’amélioration du rendement des entreprises et du pays. Cet atelier interpelle les leaders syndicaux à sensibiliser les travailleurs sur la dénonciation des cas de violence sur leurs lieux de travail, a chaque fois qu’ils se présentent. Ce sera la seule stratégie pour faire face à ce mauvais comportement affiché par certains responsables.
Intimidation, un obstacle pour dénoncer les cas de VBG
S’agissant des causes de la non dénonciation des cas de violence sur le lieu de travail, Célestin Nsavyimana, président de la Cosybu a signalé que la culture renforcée par la mentalité des Burundais, ainsi que l’intimidation de certains responsables, constituent les principaux obstacles. « Les victimes ont peur de cette intimidation du fait qu’elle peut même aboutir au licenciement ou à la perte des avantages professionnels. Et cela pour aussi bien les dénonciateurs que pour les victimes », a-t-il ajouté.
Quant à Virginie Nahishakiye, présidente de la Commission femmes et genre au sein de la Cosybu, elle a beaucoup informé dans son exposé, que la sensibilisation est indispensable pour que d’abord, les gens acceptent qu’il existe des violences en milieu de travail et ailleurs.
Mme Nahishakiye a également insisté sur la ratification et la vulgarisation de la convention 190 de l’OIT, sans oublier la mise en application des textes et lois relatifs aux violences sexuelles et celles basées sur le genre (VBG) dans notre pays.
Avit Ndayiragije