Les cadres de l’Assemblée nationale étaient présents pour accueillir le président de cette institution (Photo Yvette Irambona)
Le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe est rentré le mercredi 20 mars 2024, en provenance de la Russie, où il est allé contribuer dans l’observation du processus électoral qui était en cours.
« L’élection a été jugée transparente, très libre, ouverte, légitime, et la population a élu son candidat sur base de ses réalisations. La raison de la réussite de Vladimir Poutine est qu’il a travaillé d’arrache-pied, avec tout son cœur. Avec la population, ils se sont convenus de construire le pays dans les domaines qu’ils ont eux-mêmes tracés. Dans tous ces domaines, il a travaillé dur et chaque fois, à travers l’exécutif, il a montré les résultats », a souligné Gélase Daniel Ndabirabe, président de l’Assemblée nationale.
La liste électorale comprenait quatre candidats à savoir un candidat indépendant représenté par Vladimir Poutine, et trois représentants des partis politiques. A cet effet, le taux de participation n’a jamais été vu depuis que la fédération de Russie existe, en atteignant pour la première fois un pourcentage de 77,4%. Les électeurs ont voté à 87,2% en faveur du candidat indépendant, d’après toujours le président de l’Assemblée nationale.
La façon d’organiser les élections, un modèle à suivre
A travers les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud), nous souhaitons que la façon d’élire, dans la fédération de Russie, puisse être propagée, vulgarisée à l’intérieur des pays membres des Brics. Ainsi, nous allons pouvoir nous y intégrer, et suivre ce que les autres pays sont en train de faire, a-t-il précisé.
Le président de l’Assemblée nationale a saisi de cette l’occasion pour féliciter M.Poutine. « Vous avez été pour nous un grand exemple que nous aimerions suivre. Dans l’agenda de son travail, il ne nous a pas oublié, il nous a mis devant, puisqu’à travers les Brics, nous allons voir le bilan de ses réalisations qui va s’étendre sur l’ensemble des pays du monde, et plus particulièrement sur le Burundi », a conclu M. Ndabirabe.
Yvette Irambona
