Un modèle à suivre peur celle autres communes
Les femmes contribuent beaucoup au développement de la commune Rumonge et de leurs foyers. Elles n’attendent pas de grands projets qui font rentrer beaucoup de revenus car cela peut durer longtemps alors que l’argent demeure une nécessité quotidienne. Ce sont les propos de la population de la commune Rumonge interrogué mercredi 12 jeudi 13 mars 2025. Ils sont approuvés par l’administration communale ainsi le forum des femmes de la province de Rumonge.

(Photo Médard Irambona/stagiaire)
Gloriose Ndayikeza et Ahmed Riziki sont parmi les femmes qui exercent des activités au bord du lac Tanganyika en commune Rumonge, précisément au port de pêche. Ces femmes disent qu’elles contribuent au développement de leurs foyers grâce aux travaux qu’elles font malgré les difficultés qu’elles rencontrent comme le vol, les fausses accusations. «Aucune famille en harmonie ne peut rester pauvre. Chacun des conjoints cherche de son côté et à la rentrée au foyer, ils combinent les fruits de leurs œuvres ou les revenus obtenus. L’entente et la confiance suffisent pour se développer», indiquent-elles.
S’agissant des hommes qui se sont confiés au Le Renouveau du Burundi, ils disent que le travail en collaboration entre le mari et sa femme facilite à augmenter les revenus et l’économie de la famille. Ils conseillent aux autres hommes de soutenir leurs épouses dans leurs travaux et projets pour consolider le bien-être de la famille et la montée de sa couverture économique.
De son côté, Audace Mukeshimana, conseiller de l’administrateur de la commune Rumonge, a fait savoir que la vente des poissons au bord du lac Tanganyika contribue au développement de la commune ainsi qu’à celui des familles qui la pratiquent. «Ce sont surtout les femmes qui font ce commerce par rapport aux hommes. Nous saluons vraiment la part de la femme au développement dans cette commune car elle se manifeste dans tous les domaines», poursuit-il.
Neema Tuyisenge, présidente du forum des femmes en province de Rumonge, se dit satisfaite de la situation des femmes qui se développent dans leurs foyers à travers différentes activités. «Une femme qui ne se lance pas aux pratiques marginales se développe facilement car elle fait toute activité génératrice de revenus sans considérer son poids et contribue beaucoup à développer la famille, tandis que le mari tarde en cherchant des activités ou projets qui lui procurent d’un montant considérable d’argent, d’où il y a des femmes qui peuvent plus contribuer que leurs maris», dit-elle. Elle appelle les femmes des autres communes et provinces du pays à prendre le modèle de celles de la commune Rumonge dans la poursuite de recherche des revenus en surmontant les préjugés liés à la mauvaise compréhension.
Médard Irambona (stagiaire)