Certains jeunes burundais ont déjà compris qu’ils constituent un pilier incontournable du développement du Burundi. C’est le cas de Lambert Bizimana, un jeune aviculteur œuvrant dans la commune Muruta en province de Kayanza qui est déterminé à promouvoir l’aviculture en multipliant les poussins pour les distribuer à la population. Sa capacité de production peut atteindre mille poussins par incubation. Il nous l’a indiqué le mardi 12 Novembre 2024 depuis Muruta.
Selon M. Bizimana, tout Burundais devrait suivre les conseils du numéro un burundais, Evariste Ndayishimiye, prônant l’élevage de petits bétails. En effet, justifie-t-il, ce dernier est moins exigeant dans la mesure où il demande peu d’expertise. Tenant compte de sa rentabilité, les jeunes burundais devraient ainsi s’y impliquer pour que leurs poches aient de l’argent. Souhaitant apporter sa pierre à l’édifice dans la mise en œuvre de la vision d’émergence et de développement du Burundi, ce jeune indique qu’il a jugé bon de promouvoir l’aviculture au Burundi. Pour y parvenir, il témoigne que son parcours n’a pas été du tout facile car il a fallu qu’il mène plusieurs recherches approfondies en vue de se doter du savoir-faire lui permettant d’être à mesure de se fabriquer des machines incubatrices. Sa vision était de pouvoir produire plusieurs poussins à moindres coûts en faveur des habitants ayant les faibles moyens financiers. Actuellement, il témoigne que ses rêves sont en cours de réalisation car il parvient à se fabriquer lui-même des machines incubatrices pouvant incuber mille poussins, chacune. Compte tenu de l’effectif de clients qui sollicitent ses poussins, il indique qu’il compte dépasser cet effectif dans le souci de satisfaire davantage sa clientèle. Et d’ajouter qu’il prévoit également l’implantation de ses agences dans les différentes provinces du pays pour que la majorité de la population puisse bénéficier facilement de ses services.
Certains défis persistent
M. Bizimana laisse entendre que son souhait le plus ardent serait que tout Burundais désirant être aviculteur le soit à moindre coût. Toutefois, il laisse entendre que le coût élevé d’importation de certains matériaux nécessaires à la fabrication des machines incubatrices demeure un défi majeur. Il invite l’Etat à l’appuyer dans son projet de promotion du bien-être de la population burundaise.
Tharcisse Sibonkomezi