L’administrateur de la commune Mukaza, Aline Bigirimana, poursuit sa tournée dans les zones en vue d’échanger avec la population sur les projets prioritaires à réaliser et écouter leurs doléances. Le vendredi 28 novembre 2025, elle a visité la zone Bwiza, en compagnie de la présidente du conseil communal, Espérance Ngerageze et des chefs de services et de départements. La consommation des drogues inquiète la population et a un impact négatif sur la sécurité et l’avenir de la jeunesse de cette zone.

Dans cette réunion, les habitants ont présenté leurs inquiétudes à l’administrateur sur la consommation des drogues devenue monnaie courante chez les jeunes. Ils ont indiqué que les jeunes ne se cachent plus en fumant du cannabis, chicha et boost. «Ils s’assoient sur les fondations des clôtures et fument. La fumée passe par les fenêtres et touche nos enfants qui dorment ou qui sont en train de jouer dans la cour intérieure. Ils peuvent même fumer le cannabis en circulant dans les rues sans peur d’être appréhendés par les forces de l’ordre.», se lamentent-ils.
Mme Aline Bigirimana a appelé les habitants à dénoncer les points de vente pour appréhender les vendeurs et les fournisseurs. «Cette problématique est généralisée pour toutes les zones et elle atteint un niveau alarmant. Nous avons échangé avec le commissaire communal de la police pour mener des actions afin d’appréhender tous les narcotrafiquants.», a-t-elle indiqué.
La population a également soulevé des problèmes liés à la collecte des ordures ménagères. Mme Aline Bigirimana a appelé la société Lapro à augmenter le nombre de véhicules collecteurs car un seul camion ne suffit pas. . « Si cette société ne parvient pas à ramasser les immondices de deux quartiers en un mois, elle devra démissionner pour contracter une autre », a-t-elle-signalé
Concernant la hausse des loyers, qui dépassent aujourd’hui les revenus salariaux d’un ménage fonctionnaire, elle a fait savoir que cette problématique se trouve dans la politique nationale et qu’il faut attendre les mesures gouvernementales. La population reproche les commissionnaires d’être responsables de cette hausse : «Ils fixent les prix et emmènent des locataires sans avoir même consulter les propriétaires. Ils peuvent décider de retirer un locataire d’un logement sous prétexte qu’il paie moins et le donner à un autre locataire, en l’occurrence le Congolais, qui peut doubler ou tripler le loyer.» Mme Aline Bigirimana appelle l’administration de base à garantir la sécurité des locataires et à chasser les groupes de commissionnaires qui circulent d’une maison à l’autre.
Médard Irambona
