Les conseils entrepreneuriaux que le chef de l’Etat ne cesse de prodiguer aux jeunes leur permettent de pousser loin leur réflexion pour se concevoir des projets de nature à se doter de la liberté financière. C’est le cas de Jonathan Bigirimana, un jeune cordonnier œuvrant dans la commune urbaine de Gitega. Il affirme que son revenu journalier peut atteindre deux cent trente cinq mille francs burundais. II nous l’a indiqué le jeudi 7 novembre 2024 depuis Gitega.
M. Bigirimana n’y va pas quatre chemins. Le gouvernement du Burundi a déjà mis à la disposition des jeunes plusieurs opportunités à exploiter pour promouvoir leur développement. Il cite notamment la mise en place de la banque des jeunes pour financer leurs projets, l’instauration du Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (Paeej) pour financer les meilleurs projets conçus par les jeunes et bien d’autres. Ce jeune entrepreneur indique qu’il a décidé, après avoir constaté cette bonne volonté gouvernementale, d’apporter sa contribution à l’augmentation de la production burundaise. Cette idée lui est venue en 2018 mais le début ne lui a pas été facile car il a fallu qu’il se donne corps et âme pour décrocher un capital de démarrage de trente mille francs burundais. Son courage et sa détermination lui ont poussé à mener incessamment des recherches approfondies liées aux techniques modernes de fabrication des chaussures. Dans le but de satisfaire davantage sa clientèle, ce jeune a jugé bon de présenter son projet au sein du Paeej qui l’a financé à hauteur de six millions six cent mille francs burundais. Ce financement lui a permis d’agrandir ses activités. Actuellement, il affirme que son métier lui permet de se procurer un revenu journalier de deux cent trente cinq mille de francs burundais. Il ajoute qu’il a déjà recruté deux jeunes, une initiative qu’il compte poursuivre en vue de réduire le chômage au Burundi. Il interpelle les autres jeunes à s’atteler au travail pour contribuer au le développement du pays.
Tharcisse Sibonkomezi