
M.Gahambare se soulage néanmoins de la récolte du maïs cultivé à coté du champ de pomme de terre (Photo Appolinaire Ndikuriyo)
Le Renouveau du Burundi, en date du 7 juin 2024, s’est entretenu avec un fonctionnaire, Nicodème Gahimbare qui a développé un projet agricole sur la colline Kariga de la Commune Rango, province de Kayanza. Il produit de la pomme de terre sur un champ de 3 hectares. Ce projet contribue à la création d’emplois et au développement économique. Toutefois, ledit projet pour cette saison culturale B se heurte aux défis des aléas climatiques.
M.Gahimbare dit qu’il a répondu à l’appel du chef de l’Etat. Il signale que les intellectuels peuvent pratiquer l’agriculture à côté du fonctionnariat. Car dit-il, ils sont intelligents et ce sont eux qui ont la chance de contracter un crédit. Parce que, signale-t-il, le projet agropastoral demande pas mal de moyens.
Préparation de la saison culturale C
Selon M.Gahimbare, l’agriculture est un bon projet malgré les défis liés parfois aux changements climatiques. Pour le cas de cet entrepreneur agricole, les pommes de terre étaient cultivées à la fin du mois d’avril. Il s’exprime en ces termes. « Je croyais que la pluie allait être abondante jusqu’à la fin du mois de mai. C’est un bon champ mais qui souffre du manque de pluies. C’est un champ qui s’étend sur à peu près 3 hectares. Je risque de ne pas avoir la récolte escomptée suite à ces aléas climatiques.» Il dit qu’il a cultivé des semences de bonne qualité achetées dans un centre de multiplication de semences en province de Bururi. « J’estimais récolter 5 à 6 tonnes par hectare. Pour pouvoir sauver ce qui peut être sauvé », laisse-t-il entendre, « je viens de chercher une pompe à eau 58 m suite à la pente élevée de la base au sommet et j’ai été obligé d’acheter une pompe avec une puissance de 90 m . Toutefois, je remarque que les tuyaux sont de mauvaises qualités si bien que leur volume ne peut pas supporter le débit d’eau.» Notre source dit qu’ il se prépare pour la saison culturale C en mettant en place un tank au milieu du champ afin de cultiver facilement le piment. Cependant, il lance un appel à quiconque le peut à venir lui apporter un appui d’une pompe à eau très puissante que la sienne. Il précise qu’il emploie par jour 30 personnes. Ces dernières se réjouissent par conséquent qu’elles s’autodéveloppent économiquement dans leurs familles respectives grâce à la rémunération.
Appolinaire Ndikuriyo