Une production annuelle de vingt mille plants d’avocatiers
Les avocats participent activement au développement de l’économie et à l’amélioration du cadre de l’investissement. C’est dans ce cadre que Daudet Nkingiyumuryango, un jeune œuvrant dans la commune Buhiga de la province de Karusi est déterminé à promouvoir la culture d’avocat au Burundi. Il affirme qu’il peut produire annuellement vingt mille plants d’avocatiers. Il nous l’a indiqué le mardi 28 Janvier 2025 depuis Buhiga.
Le Burundi est sur son chemin vers l’émergence et le développement durable. M. Nkingiyumuryango estime que la culture d’avocat constitue un facteur essentiel qui pourrait faire parvenir le Burundi à sa vision. Tout jeune burundais devrait ainsi, songer à cette culture pouvant servir d’exportation vers le reste du monde. Dans le but d’accompagner les burundais qui désirent cultiver les avocats, M. Nkingiyumuryango indique qu’il a jugé bon de multiplier les plants d’avocats pour les distribuer aux agriculteurs. Après avoir mené plusieurs recherches y relatives, il indique qu’il est parvenu à trouver les avocatiers pouvant mieux pousser sur le sol burundais et dont l’entretien est facile, la variété Hass. Cette dernière présente selon lui plusieurs avantages dans la mesure où il s’agit d’une variété qui produit des avocats de qualité supérieure, sollicités dans le monde entier pour des usages variés ; grâce à son goût riche. Actuellement, ce jeune entrepreneur indique qu’il peut produire vingt milles plants d’avocats en vue de les distribuer aux agriculteurs qui le souhaitent. Il espère qu’une telle initiative pourra contribuer dans l’atteinte de la noble vision nationale de développement dans la mesure où elle permettra aux agriculteurs non seulement d’équilibrer leur alimentation mais aussi de vendre l’excédent de leur production pour avoir de l’argent.
Equilibrer la balance commerciale burundaise
M. Nkingiyumuryango souligne que les burundais devraient comprendre que le Burundi doit au moins équilibrer sa balance commerciale pour se doter des devises nécessaires pour importer suffisamment les biens d’une importance capitale comme le carburant, les médicaments et autres. A cet effet, ils doivent selon lui s’efforcer à trouver et diversifier d’autres produits à exporter ; pour compléter le café et le thé. L’avocat peut ainsi, selon lui, y contribuer, une fois cultivé sur de grandes superficies. Il invite les autres jeunes à s’activer dans la multiplication des cultures pouvant servir d’exportation.
Tharcisse Sibonkomezi