Les jeunes affiliés aux partis politiques de la commune Bugendana sont déjà conscients qu’ils doivent cohabiter pacifiquement. Pendant cette campagne électorale, ils affirment qu’ils ont le choix d’aller écouter les projets de société de différents partis politiques. Au lieu de se lancer des injures ou des paroles violentes, ceux qui sont affiliés à différents partis politiques ont déjà compris que ces projets ne seront réalisés que s’il y a la paix et la sécurité. Pour ce faire, ils ont décidé de mettre en avant ce qui les rassemble.

Diomède Nshimirimana est un jeune affilié au parti CNDD-FDD. Il a fait savoir que dans les années passées, au cours de la période pré-campagne électorale, les politiciens avaient l’habitude de passer par les jeunes pour semer la zizanie entre eux. Ils les apprenaient à se lancer des mots injurieux et des paroles violentes : « Dans les années passées, pendant la période de pré-campagne électorale, un jeune d’un tel ou tel autre parti politique n’osait pas fréquenter un autre jeune affilié dans un autre parti politique. Même quand ils étaient des amis ou partageaient une même association ou coopérative, ils se considéraient comme des rivaux. Par conséquent, ils avaient tendance à s’éloigner l’un de l’autre. Il se créait un climat de méfiance entre eux, a-t-il indiqué.
M. Nshimirimana a toutefois signalé que dans ces jours-ci, les jeunes affiliés à différents partis politiques ont déjà compris qu’ils ont beaucoup de choses en commun. Pour ce faire, les idées manipulatrices des politiciens n’ont plus de place dans les milieux juvéniles. C’est dans ce cadre qu’au cours de cette période de campagne électorale, les jeunes sont libres d’aller écouter les projets de société de différents partis politiques. Mais, ils ont également le choix de prendre une décision de cohabiter pacifiquement.
Une leçon apprise par le passé
Quant au secrétaire permanent de la Commune Bugendana, Saoul Ntakarutimana a affirmé que les jeunes affiliés aux différents partis politique cohabitent pacifiquement : Les jeunes d’aujourd’hui tirent des leçons des erreurs du passé et comprennent qu’ils ont beaucoup de choses à partager. Ils ont pour ce faire compris qu’ils peuvent s’affilier dans différents partis politiques. Mais, qu’ils peuvent continuer à vivre en harmonie entre eux.
M. Ntakarutimana a profité de l’occasion pour interpeller les jeunes qui n’ont pas encore compris le bien fondé de cohabiter pacifiquement, de tirer de bons exemples d’autres jeunes qui vivent en harmonie alors qu’ils sont affiliés à différents partis politiques.
Rose Mpekerimana