La promotion de l’agriculture constitue un facteur incontournable pour que le Burundi atteigne sa vision de développement. C’est dans ce cadre que Rémy Nizigiyimana, un jeune agriculteur œuvrant sur la colline Mugerama, zone et commune Nyanza-lac de la province de Makamba est déterminé à promouvoir la culture du soja dans cette province. Lors de cette saison culturale A, il s’attend à une récolte de deux cents kilogrammes sur une superficie d’un hectare. Il l’a indiqué au journal « Le Renouveau du Burundi », le lundi 2 décembre 2024 depuis Nyanza-lac.
Au moment où la bataille actuelle du gouvernement du Burundi est d’accroître la production nationale en vue de mieux atteindre la noble vision d’émergence et de développement du Burundi, l’agriculture doit y jouer un rôle crucial. Les jeunes devraient ainsi s’activer dans la diversification de cultures pour, non seulement se créer des emplois mais aussi, apporter leur pierre à l’édifice dans la mise en œuvre de cette vision nationale. M. Nizigiyimana compte parmi ceux qui ont pris le devant dans la mise en œuvre de cette politique agricole. Soucieux de diversifier la production burundaise, il a jugé bon de cultiver le soja sur une superficie d’un hectare. Selon lui, le soja constitue un élément nutritif d’une grande importance sur la santé humaine. Etant donné qu’il peut être transformé en plusieurs produits comme le lait, la bouillie, la viande et bien d’autres denrées alimentaires très sollicitées au niveau international, ce jeune agriculteur souligne qu’il compte procéder à l’extension de son projet au niveau non seulement provincial, mais aussi national pour qu’il soit à mesure de satisfaire, dans les brefs délais, la clientèle locale. Au cours de cette saison culturale A, il indique qu’il s’attend, après trois mois, à une récolte de plus de deux cents kilogrammes, sachant qu’il a utilisé douze kilogrammes comme semences.
L’insuffisance de moyens financiers, un défi majeur
M. Nizigiyimana laisse entendre qu’il aimerait, dans son avenir, exporter le soja vers le reste du monde. Cela occasionnerait la création d’emplois en faveur de plusieurs jeunes burundais. Le pays pourrait également en tirer profit en matière de devises. Toutefois, l’insuffisance de moyens financiers freine sa vision car ne pouvant plus louer de grandes étendues de terres cultivables et se payer la main d’oeuvre qu’il aimerait utiliser. Il invite l’Etat et autres opérateurs économiques à l’ appuyer en vue de promouvoir davantage cette culture au Burundi.
Tharcisse Sibonkomezi