Le président Ndayishimiye a, dans son discours à la 76ème session des Nations Unies à New York, attaqué de front la question des droits de la personne au Burundi. Pour le président, « le Burundi croit fermement que les droits de l’homme doivent être protégés par des mécanismes claires de bonne gouvernance, de sécurité et de justice équitable. »
Le président ndayishimiye ne veut pas non plus du deux poids deux mesures. Pour Évariste Ndayishimye, la Communauté Internationale dans son suivi de l’état de mise en œuvre des principes de protection des droits de l’Homme, elle devrait adhérer aux principes fondamentaux d’universalité, de transparence, d’impartialité, de non-sélectivité, de non-politisation et d’objectivité ainsi que le rejet de la pratique de deux poids, deux mesures en la matière.
Pour le Burundi, dit le président Ndayishimiye, la meilleure voie de promouvoir et protéger les droits humains doit passer par la coopération, le dialogue, l’assistance technique et le renforcement des capacités des mécanismes nationaux œuvrant dans le domaine des droits de l’homme.
Le président a invité le Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies, de faire une lecture juste et responsable des efforts que le Burundi déploie aux côtés d’autres Nations et les apprécier à leur juste valeur.
Le président Ndayishimiye a été on ne peut plus claire : « Toute tendance à singulariser le Burundi en lui collant des mécanismes spéciaux en matière des droits de l’homme est tout simplement contre-productive. »
Le Burundi dispose des mécanismes nationaux à même de défendre, promouvoir et protéger les droits de l’homme dont entre autres la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, l’Observatoire National pour la Prévention et l’Éradication du Génocide, des Crimes de Guerre et Autres Crimes contre l’Humanité, la Commission Vérité et Réconciliation, le Conseil National pour l’Unité Nationale, la Commission Terres et autres Biens ainsi que l’institution de l’Ombudsman, a clarifié le président Ndayishimiye.
Parlant des actions concrètes, Ndayishimiye a évoqué l’instauration d’un dialogue quasi permanent entre partis, politiques, les médias et les pouvoirs publics; la réouverture de quelques médias qui avaient été fermés dans la foulée des échauffourées et l’insurrection de 2015; la libération de plus de cinq mille prisonniers par la grâce présidentielle; la participation des partis politiques et de la société civiles dans la gestion de la vie politique et sociale du pays.