Sous l’appui financier de l’Ambassade de France au Burundi, le Comité national olympique du Burundi (Cno) vient de lancer le projet d’émergence et de promotion des sportifs (PEPS). Lors d’un atelier de lancement de ce projet organisé dernièrement à Bujumbura à l’intention des bureaux des fédérations affiliées au Cno, la présidente de cette institution a fait savoir que c’est une nouvelle étape dans le développement sportif du pays, mais aussi la collaboration fructueuse entre diverses parties prenantes qui œuvrent pour l’avenir des athlètes burundais.
« Je salue le soutien constant et généreux de l’Ambassade de France qui a été essentiel dans nos efforts pour promouvoir et développer le sport dans notre pays. Le projet JSICS (Jeunesse, sport, inclusion et cohésion sociale) a joué un rôle fondamental, en établissant une gouvernance exemplaire au sein des organisations sportives au Burundi. Grâce à cette initiative, nous avons pu mettre en place des structures plus transparentes, efficaces et justes, qui sont cruciales pour le succès et la pérennité de nos efforts sportifs. Aujourd’hui, avec le lancement du projet PEPS, nous ouvrons la voie à l’émergence de nouveaux talents sportifs, qui sauront représenter notre pays avec honneur et fierté sur la scène internationale. Ce projet, ambitieux et novateur, offrira aux athlètes burundais les ressources, l’encadrement et le soutien nécessaires, pour atteindre leurs plus hauts potentiels », a indiqué Mme Lydia Nsekera.
Permettre aux athlètes burundais de briller
Elle a lancé un appel solennel à tous les présidents des fédérations sportives en leur disant que leur implication sérieuse et leur engagement sont indispensables à la réussite de ce projet. Elle a fait savoir qu’ensemble, il y a lieu de créer un environnement propice à l’excellence sportive et de permettre aux athlètes burundais de briller.
Elle a invité également toutes les autres organisations et institutions à s’impliquer activement dans le développement du sport burundais car, précise-t-elle, leur soutien, leurs ressources et leur expertise, sont des atouts précieux qui contribueront à la croissance et à l’épanouissement de notre jeunesse sportive.
Elle a enfin souhaité bonne chance, alors que les athlètes burundais se préparent pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, je souhaite bonne chance à tous ceux qui auront l’honneur de représenter notre pays.
Pour Mme Nsekera, Paris 2024 sera une vitrine où les meilleurs athlètes du monde entier se rassembleront, et elle est convaincue que les représentants feront briller les couleurs du Burundi à ce plus grand évènement sportif promouvant l’égalité des genres.
Un facteur de cohésion sociale et de construction d’une identité nationale
Quant à Christophe Reilhac, conseiller adjoint de coopération d’action culturelle de l’Ambassade de France au Burundi, il a fait savoir que le sport est une école de la vie car, il permet de se confronter à la règle dune façon ludique et facilite le respect des normes sociales. C’est aussi pour M. Reilhac un facteur de cohésion sociale et renforce la construction d’une identité nationale mais également un facteur d’élévation sociale et développement économique. Il estime qu’il est essentiel que le sport soit soutenu par les institutions et les acteurs économiques.
« L’ayant compris, la France s’est beaucoup investie, à travers ses différents représentants, dans un appui multiforme aux acteurs et organisations du monde sportif burundais. Il a conclu en garantissant que ce projet contribuera de façon significative à faire davantage rayonner le sport burundais à l’international, à travers ses athlètes et équipes nationales. Signalons à toutes fins utiles qu’une enveloppe d’un million d’Euros est allouée à ce projet.
Olivier Nishirimbere