“Travaillons main dans la main pour construire ensemble la Communauté de santé sino-africaine”. Le mardi 27 juillet, à l’Hôpital Prince Régent Charles, ont eu lieu les cérémonies de remise de matériels médicaux dans le cadre des hôpitaux jumelés entre la Chine et le Burundi. C’est le 8e lot de matériels médicaux octroyé par le gouvernement chinois et les entreprises chinoises installées au Burundi depuis l’éclatement de la pandémie de la Covid-19, dans l’objectif de renforcer la capacité de traitement des établissements médicaux burundais, et de soutenir le Burundi dans la lutte contre l’épidémie de la Covid-19.
Depuis l’éclatement de la Covid-19, le Burundi et la Chine ont fait preuve de la solidarité fraternelle, tout en menant une coopération étroite pour surmonter ensemble l’épreuve. Les Chinois n’oublieront jamais, qu’au moment où la Chine était en proie à la crise sanitaire, les amis burundais de différents milieux, y compris le président de la République et le secrétaire général d’alors du parti CNDD-FDD, ont transmis leur sympathie et leur encouragement par des clips vidéo, ce qui est devenu un constat fort de l’amitié profondément enracinée entre les deux pays et deux peuples. Parallèlement, quand le Burundi a été frappé par les virus, le gouvernement et les entreprises chinoises étaient parmi les premiers à lui accorder de l’assistance en octroyant des matériels médicaux, tout en créant un mécanisme des hôpitaux jumelés. Dans le cadre de ce mécanisme de coopération, les experts médicaux de nos deux pays ont mené des consultations à distance et ont organisé plusieurs visioconférences pour échanger leurs expériences de lutte et de contrôle de l’épidémie.
La Chine et le Burundi ont mené une coopération étroite dans le domaine de la santé publique. Pendant 34 ans consécutifs, la Chine a envoyé vingt équipes médicales au Burundi, qui fournissent gratuitement des soins médicaux aux populations locales. En 2016 et en 2018, la Chine a organisé deux opérations chirurgicales intitulées « marche vers la lumière », au cours desquelles plus de quatre cents patients atteints de la cataracte ont retrouvé la vue. Après l’apparition de l’épidémie Ebola en RDC, la Chine a envoyé une équipe médicale pour assister les médecins burundais dans la prévention contre le virus.
Comme un adage burundais le dit, c’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses vrais amis. Face à l’énorme menace de l’épidémie à la santé et la vie de la population du monde, la Chine a préconisé la solidarité et la coopération internationale. Chose promise, chose due. La Chine a honoré avec des actions concrètes, la promesse du président Xi Jinping de faire des vaccins chinois un bien public mondial. La Chine a fourni plusieurs lots d’aide d’urgence en matériel médical et en vaccins, envoyé des groupes d’experts médicaux à 15 pays africains, tout en créant 43 pairs des hôpitaux jumelés, entamant le projet du CDC africain. Jusqu’à présent, la Chine a octroyé plus de 500 millions de doses de vaccin à plus de cent pays et organisations internationales, pour contribuer, dans la mesure de ses capacités, à l’accessibilité et à l’abordabilité des vaccins dans le monde, en particulier dans les pays en développement, afin de diminuer effectivement la « fracture de l’immunité ».
En même temps, à la lumière de construire ensemble la communauté de santé pour tous, la Chine a démontré pleinement l’esprit de science, de transparence et de responsabilité, œuvrant à promouvoir la coopération internationale sur le traçage de l’origine de la Covid-19. Elle a invité deux équipes d’experts médicaux du monde pour faire la recherche et l’enquête en Chine. Au début de l’année 2021, la mission conjointe de l’OMS composée par des experts médicaux de dix pays du monde a fait une recherche profonde de 28 jours en Chine. Après les visites sur le terrain et des études approfondies en Chine, l’OMS et la Chine ont publié un rapport d’enquête conjointe officielle selon lequel l’hypothèse d’un virus échappé d’un laboratoire est extrêmement improbable. Par conséquent, le travail de la prochaine étape doit se faire sur la base de ce rapport conjoint et sur la Résolution 73.1 de l’Assemblée mondiale de la santé.
Jusqu’au 20 juillet, soixante pays ont envoyé des lettres sur le traçage du virus au Directeur général de l’OMS pour soutenir le rapport d’enquête conjointe Chine-OMS, en faveur d’un traçage de la Covid-19 à l’échelle mondiale, et s’opposer à la politisation du traçage de l’origine du virus, ce qui reflète pleinement l’opinion publique et la justice internationale.
Comme un adage chinois le dit, «la solidarité fait la force». L’apparition soudaine et imprévue de l’épidémie a constitué une menace sérieuse pour la vie de toutes les populations du monde et au développement économique de chaque pays, ce qui nécessite plus de coopération internationale et de respect de la science. La partie chinoise reste fidèle au principe de la solidarité et du respect de la science, entend sincèrement travailler avec l’OMS et la communauté internationale dont le Burundi, à la lumière de la communauté de santé pour tous, afin de renforcer le système de prévention et de contrôle de l’épidémie des pays africains.
ZHAO Jiangping
Ambassadeur de Chine au Burundi