La Chambre fédérale du commerce et de l’industrie du Burundi (CFCIB) a procédé le mercredi 23 juin 2021 à la signature d’une convention de partenariat avec trois universités privées à savoir l’université de Ngozi, l’université des Grands Lacs(UGL) et l’université Polytechnique de Gitega(UPG). Le projet a comme but de mettre en place une plate forme virtuelle du réseau des entreprises.
En signant la convention avec les universités privées régionales, la CFCIB vient d’achever un projet baptisé « espace d’entreprise » qui était appuyé par la Banque africaine de développement (BAD). Dans le contenu de ce projet, il était question de mettre en place une plateforme virtuelle du réseau des entreprises. Il s’agit aussi de mettre en place une bibliothèque virtuelle. Parmi les résultats de ce projet, Denis Nshimirimana secrétaire général de la CFCIB a précisé que la CFCIB a formé 480 jeunes et femmes entrepreneurs sur ce module de base pour permettre aux gens de préparer leurs projets et des projets bancables susceptibles de réussir. Le secrétaire général de la CFCIB a indiqué que c’est dans le cadre de la continuité de cette formation que la CFCIB voulait que les universités régionales avec leurs ressources humaines compétentes dont elles disposent de relayer au niveau régional, la formation des entrepreneurs. Cela pour pouvoir préparer des projets à soumettre aux banques qui viennent de démarrer notamment la Banque d’investissement pour les jeunes (Bij) et la Banque pour les femmes.
Ces universités auront le rôle d’assurer le relai de la formation que la CFCIB n’a pas pu achever surtout qu’elles disposent des professeurs assez compétents dans les différentes facultés. Pour profiter de cette bibliothèque virtuelle, M. Nshimirimana a souligné qu’un accompagnement en ligne sera privilégié. Par exemple un professeur basé à Ngozi pourra accompagner un entrepreneur qui est n’importe où et une formation en ligne sera aussi possible.
Le recteur de l’Université polytechnique de Gitega, Abbé Fréderic Nkurunziza qui a représenté ces universités s’est réjoui que ce partenariat vient à point nommé car il relèvera les défis longtemps existants au Burundi. Le secteur privé représente un moteur de croissance économique. C’est pourquoi ces universités sont heureuses de contribuer à cette croissance surtout qu’elles disposent de ressources humaines compétentes qui vont aider dans la recherche et l’innovation. Il a rassuré qu’elles vont être utiles en fournissant aux entreprises une base d’informations et de connaissances leur permettant d’innover et d’accroitre la capacité concurrentielle. Il a rassuré aussi qu’elles vont déployer leurs efforts pour réussir ce projet.
Fidès Ndereyimana