La Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a effectué, le mardi 11 juin 2024, une visite à l’entreprise Brarudi. Elle s’est réjoui des efforts assez remarquables de cette entreprise et a appelé les Burundais à l’emboiter le pas.
« En tant que marraine du Programme dénommée Zéro déchet, nous avons appris que les eaux usées à la Brarudi sont recyclées», a laissé entendre Mme Ndayishimiye. Cette visite à la Brarudi arrive après une audience que cette autorité nationale a accordé à la délégation de la Brarudi en date du 8 avril 2024.
La visite à la Brarudi à été une bonne occasion de voir comment cette entreprise procède à la transformation de ses eaux usées dans l’optique de protéger l’environnement. « Cette transformation aide également à protéger la faune et la flore» , a martelé la Première dame du Burundi.
Mme Ndayishimiye s’est réjoui également qu’à la Brarudi, tout objet est recyclé y compris les bouteilles cassées. Comme indiqué; ce recyclage est une complémentarité au combat visant à atteindre l’objectif de zéro déchet.
La Première dame a appelé les Burundais à prendre pour modèle la Brarudi dans la protection de l’environnement. Elle a également lancé un appel vibrant à tout un chacun de faire une gestion rationnelle des eaux usées et de songer à les transformer. « J’invite la population burundaise à couper court avec les vieilles habitudes de drainer les eaux sales dans les lacs et les rivières», a-t-elle insisté.
La Brarudi, un grand contributeur de l’assiette fiscale
Créé en 1955, la Brarudi est actuellement le premier acteur contributeur à l’assiette fiscale. Cela a été indiqué par Catherine Bucumi qui a représenté l’administrateur directeur général de cette entreprise. En 2023, la Brarudi à contribué à hauteur de 6% du Produit intérieur brut (PIB) et a payé environ 300 milliards d’impôts et taxes. Selon Mme Bucumi, la Brarudi a également investi dans les initiatives de protection de l’environnement en y mettant autour de 3 milliards surtout par la mise en place de deux stations de traitement des eaux usées à Bujumbura et à Gitega.
Moïse Nkurunziza