
Les participants ont appris que dans le but d'atteindre l'objectif de promouvoir l'éducation des filles, plusieurs activités sont en train d'être réalisées
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Education des filles pour un avenir meilleur, Edufam » exécuté dans le camp des réfugiés de Kinama en commune Gasorwe dans la province de Muyinga, le collectif des associations et ONGs féminines du Burundi (Cafob) a organisé, le jeudi 17 mars 2022, un atelier de présentation des agendas locaux sur la participation de la femme dans les instances de prise de décision dans le secteur de l’éducation.
Dans son discours d’ouverture des activités, Félix Ngendabanyikwa, secrétaire permanent au ministère ayant le genre dans ses attributions, a fait savoir que l’implication des femmes dans les instances de prise de décision est une démarche politique et stratégique pour contribuer au développement humain durable. L’éducation des filles et des adolescentes ainsi que la formation professionnelle des femmes contribuent de manière efficace à briser le cycle de la pauvreté. C’est la clé pour acquérir les habilités et les compétences requises pour développer leurs plans potentiels et accéder au marché du travail de façon durable.
M. Ngendabanyikwa indique que la situation actuelle de la participation des femmes n’a pas encore atteint le niveau souhaité dans tous les domaines y compris celui de l’éducation même si le gouvernement fait des efforts énormes en la matière. Cette faible participation est due surtout au manque de sensibilisation des filles à aborder les cycles universitaires. La plupart se contente de fréquenter les écoles à cycle court et en finir par là.
Plusieurs activités sont réalisées pour promouvoir l’éducation des filles
Espérance Nijembazi, représentante légale du Cafob fait savoir que l’objectif du projet Edufam est de promouvoir l’éducation des filles et des adolescentes de la zone d’intervention. Dans le but d’atteindre cet objectif, plusieurs activités sont en train d’être réalisées. Il s’agit notamment du renforcement des capacités des enseignants, la sensibilisation des filles non scolarisées à intégrer l’école, l’encouragement des filles scolarisées à continuer les études, la sensibilisation des parents à envoyer et à maintenir leurs enfants à l’école.
Mme Nijembazi indique que les agendas locaux ont été élaborés dans le but d’identifier les obstacles rencontrés par les filles de la zone d’intervention leur empêchant d’aller à l’école ou de poursuivre les études.
Lucie Ngoyagoye