
Le projet "Makingtradework for women" a pu rassembler 300 femmes d'après Christine Ntunzwenimana, vice-présidente du CAFOB
Dans son discours d’ouverture, l’assistant du ministre en charge du commerce Jean Claude Kanene a précisé que le commerce transfrontalier est un secteur qui attire de nos jours l’attention de plusieurs intervenants et que la Communauté est-africaine reconnaît la libre circulation des biens mais également les avancées remarquables qui sont déjà enregistrées.
Les efforts pour améliorer ce commerce sont visibles
Kanene a indiqué que dans le but d’aider les femmes qui font le commerce transfrontalier, le gouvernement du Burundi a élaboré la stratégie nationale de ce dernier qui est une solution globale pour l’améliorer. « Et le régime commercial simplifié entre le Burundi et le Congo a été également signé et les préparatifs de la mise en application sont en cours », a-t-il ajouté. Les efforts sont visibles, avec l’appui de la Banque mondiale à travers le projet de facilitation du commerce transfrontalier et l’intégration dans les régions des Grands lacs, les infrastructures routières, le port de Bujumbura et la construction des ports à arrêt unique à la frontière de Gatumba vont bientôt commencer.
La vice-présidente du Cafob, Christine Ntunzwenimana explique que, cet atelier s’organise dans le cadre du projet « Makingtradework for women » qui a pu rassembler 300 femmes exerçant le commerce transfrontalier du côté des frontières du Burundi et 300 femmes du côté de la Tanzanie.
Accès limité aux informations, un des défis relevés
Parmi les défis, Mme Ntunzwenimana a fait savoir que les femmes exerçant ce commerce ne connaissent pas la loi en matière du commerce transfrontalier, elles ont besoin d’être formées. C’est pourquoi ce projet a pu mettre ensemble ces femmes et le gouvernement à travers l’OBR pour que ce dernier puisse leur expliquer l’importance de payer des impôts et des taxes.
Un autre défi est que ces femmes n’ont pas de garantie bancaire pour pouvoir contracter des crédits afin d’accroître leurs capitaux et pouvoir être compétitives sur le marché financier au niveau régional et international.Ces femmes doivent travailler en coopérative afin de pouvoir contracter des crédits facilement.
Travailler en respectant la loi
Mme Ntunzwenimana a précisé que le Cafob est satisfait du pas déjà franchi dans ce projet car, actuellement, les femmes qui font le commerce transfrontalier ont appris à travailler dans le formel contrairement au temps passé.
Christine Ntunzwenimana appelle les autres femmes qui travaillent encore de façon informelle d’approcher l’OBR d’oeuvrer dans la transparence pour leur sécurité et celle de leurs marchandises. Elle appelle les femmes à travailler en synergie afin d’être compétitives sur le marché régional et international.
Eliane Nduwimana