
Les participants de cette rencontre ont compris le rôle de la PALPGL dans le renforcement de la paix au sein de la sous région
Le Maire de la ville de Bujumbura et président en exercice de la plateforme des autorités locales des pays des Grands lacs (PALPGL), Jimmy Hatungimana a procédé le jeudi 8 décembre 2022, à l’ouverture solennelle d’une rencontre des maires des villes frontalières de la République démocratique du Congo,du Rwanda et du Burundi. C’est dans le but de présenter les résultats du projet « Mupaka Shamba Letu ou la frontière notre gagne-pain», exécuté dans le cadre de la consolidation de la paix et de la sécurité à travers le commerce transfrontalier au sein de la région des Grands lacs.
Dans son discours d’ouverture, Jimmy Hatungimana, a fait savoir que la démarche de dialogue entre les autorités locales des Grands lacs a été initiée en 2012 dans le cadre du travail sur le rôle des autorités locales dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix, mené par la commission permanente de l’Association internationale des maires francophones « Villes, dialogue interculturel et paix» .
M. Hatungimana a indiqué que cette rencontre a pour objet de présenter les résultats aux autorités municipales des enquêtes sur le commerce dans les zones concernées par le projet « Mupaka Shamba Letu », et les impliquer pour mener des actions individuelles et collectives afin de produire des plaidoiries visant à réduire les conflits et consolider la paix à travers le commerce transfrontalier.
Deux messages au centre de la rencontre
Le Maire de Bujumbura, Jimmy Hatungimana a signalé que deux messages essentiels sont au centre de cette rencontre. Il a mentionné le commerce transfrontalier au niveau des pays des Grands lacs, qui est devenu actuellement prospère du fait qu’il y’a la libre circulation des personnes et des biens au sein de la sous- région. « Cette rencontre se tient après une autre qui s’est tenue récemment à Gitega, où beaucoup de préoccupations sur les frais liés au test pour la Covid-19 avant d’entrer ou de sortir du pays. Et le montant a été vite revu à la baisse dans le seul but de faciliter le commerce transfrontalier exercé souvent par les femmes burundaises et congolaises», a rappelé M. Hatungimana.
Au moment où le chef de l’État burundais et président en exercice de la CEA fait tout ce qui est en son possible pour que la paix et la sécurité reviennent en RDC, le maire de la ville de Bujumbura a informé que cette rencontre vise aussi un message de paix. « C’est un message très important parce que notre communauté ne doit pas continuer à vivre en guerre. Nous avons beaucoup besoin de la paix et de la sécurité pour s’atteler aux activités visant le développement de nos pays respectifs », a souligné M. Hatungimana, tout en affirmant qu’après dix ans d’instauration de cette plateforme, des avantages en rapport avec le commerce transfrontalier, exercé en grande partie par nos mamans sont multiples.
Avit Ndayiragije