La régie militaire de construction (RMC) a été Créée par décret présidentiel N° 100/117 du 6 Octobre 1982, avec comme missions principales études, réalisations et financement de la construction d’immeubles à usage d’habitation des sous-officiers de carrière au Burundi. Léonidas Nibigira est satisfaite de ses grandes réalisations malgré certains défis enregistrés.
Léonidas Nibigira, directeur technique de la RMC, a fait savoir que, depuis sa création, cette dernière a pour missions principales la promotion de l’habitat social en faveur du public en général, des officiers, des Sous-officiers et des hommes de troupe de la Force de défense nationale et des anciens combattants en particulier en rapport avec la politique du gouvernement en matière de logement. Tenant compte de ses compétences et ses moyens techniques, M. Nibigira a mentionné que la RMC a enregistré à son actif plusieurs réalisations.
Il s’agit entre autres de la réhabilitation et de la construction de nouveaux bâtiments aux sein des différentes prisons comme Mpimba, Bubanza, Ngozi, Rutana, Muyinga, Isare et Rumonge, la construction des commissariats provinciaux dans certaines provinces du pays, la construction de cent douze maisons d’habitation au quartier Kinanira III ainsi que la réhabilitation de l’école nationale d’administration (ENA) et Construction d’une piste d’obstacles militaires à Kukamahoro à Karuzi, etc.
Des stratégies utilisées
Pour accomplir ses missions, M. Nibigira a informé que la RMC a toujours fait preuve d’une collaboration intense avec les autres structures, en faisant notamment recours à la location du matériel supplémentaire dont elle a besoin. Pour être encore plus efficace dans l’exécution des travaux relatifs aux marchés, il a dit que la RMC a besoin d’acquérir de nouveaux engins, du fait qu’elle vient d’être dotée de nouvelles missions encore plus importantes. « Cela permettra de réduire encore les délais d’exécution et d’augmenter la marge bénéficiaire à dégager pour assurer la continuité du bon fonctionnement », a-t-il souligné.
Avit Ndayiragije