Le président du Sénat, Emmanuel Sinzohagera a rehaussé de sa présence, le mercredi 6 novembre 2024, les activités marquant la cinquième édition du Petit déjeuner de Prière « Junior Prayer Breakfast ». Les présentes activités sont organisées par l’AYLF-Burundi (Africa Youth Leadership Forum), une organisation engagée à créer un avenir meilleur pour le continent africain à travers l’autonomisation de la jeunesse. M.Sinzohagera appelle les jeunes à viser la transformation individuelle, eux qui sont les garants du nouveau visage du Burundi en 2040 et 2060.
« Nous voulons une jeunesse compétitive dans tous les domaines. C’est à elle de se cultiver, d’innover, d’être créatifs etc. », a indiqué le président du Sénat burundais Sinzohagera, dans ses enseignements dispensés aux jeunes participants à l’événement.
Partant des deux thèmes du jour « Youth at the service of our vision 2040-2060 » et « Stewardship », qui peuvent se traduire respectivement comme suit « La jeunesse au service de notre Vision 2040-2060 » et « Intendance », M.Sinzohagera a interpellé les jeunes à être des intendants d’eux-mêmes. « Pour atteindre la vision de l’émergence et du développement du pays, vous devez mettre en pratique vos riches théories et mettre de côté de mauvais comportements» a-t-il insisté. De plus, viser votre transformation individuelle afin de décrocher un changement significatif. « Les lois ne signifieraient rien sans que les jeunes soient des maîtres transformés. Il faut d’abord méditer sur l’impact du péché, de la corruption, de la malversation du trésor public, etc. et vous saurez quoi et comment changer sans recourir aux lois» a-t-il martelé. D’après lui, c’est la conscience d’autrui qui compte.
Questionner les indicateurs du développement
Sinzohagera conseille les jeunes de toujours planifier, travailler assidûment pour atteindre leur vision. « On ne peut pas dormir et compter les jours soit-disant se réveiller en 2040 et trouver le pays émergent. Il faut être des patriotes » a-t-il souligné. Pour lui, le capital humain est incontournable dans le développement du pays. C’est ainsi que chacun doit s’approprier la vision. Surtout les jeunes qui composent la majeure partie de la main d’œuvre du pays, a-t-il indiqué, ils doivent se cultiver, cultiver leur corps et âme, les premières richesses. Et après, a-t-il ajouté, équilibrer le spirituel, l’émotionnel, l’intellectuel etc, car une science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Il a ainsi découragé les jeunes qui adoptent de mauvais comportements.
Evaluer l’impact de l’événement
Isaac Nininahazwe, coordinateur de l’AYLF-Burundi a invité les jeunes à toujours évaluer l’impact de tels événements dans leurs communautés car, participer dans le Petit déjeuner de prière équivaut à amener des changements positifs dans la société. Il leur demande de faire des projections dans leurs endroits et la sommation de leurs développements rendra notre pays émergent et développé. Selon lui, ces jeunes sont appelés à user de leurs talents pour devenir des cadres dirigeants, fondateurs d’entreprises, acteurs engagés auprès de la communauté, responsables politiques et diplomates, sportifs et artistes, etc.
Donathe Ndayisenga