La Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye et présidente de l’OPDD (Office de la Première dame pour le développement), a reçu en audience Xavier Zabavy, ambassadeur plénipotentiaire de la république de Côte d’Ivoire avec résidence à Kinshasa. La rencontre s’est tenue au siège de la fondation Bonne action Umugiraneza, en commune et province de Gitega, le vendredi 1er août 2025.

A la sortie de l’audience Thaddée Ndikumana, secrétaire exécutif de l’OPDD a révélé à la presse que les deux hautes personnalités ont échangé sur l’excellence des relations bilatérales entre le Burundi et la Côte d’Ivoire. Une amitié que les deux pays ne cessent de solidifier à travers des partenariats multisectoriels, notamment dans le domaine social et éducatif. Et de souligner qu’au centre des discussions, figurait aussi la vision panafricaine portée par l’OPDD, dont Mme Ndayishimiye est une actrice de premier plan. Quant à l’ambassadeur Zabavy, il s’est réjoui de l’engagement de la Première dame burundaise en faveur de l’éducation des enfants, saluant le rôle structurant qu’elle joue au niveau régional.« La Première dame du Burundi a déjà envoyé une invitation officielle à son homologue ivoirienne pour prendre part au Forum de haut niveau des femmes leaders, une initiative phare en matière de plaidoyer pour une éducation de qualité sur le continent », a confié l’ambassadeur Zabavy à la presse à l’issue de l’entrevue. L’ambassadeur ivoirien a tenu à féliciter la Première dame pour son leadership visionnaire, en particulier pour l’organisation du forum continental des femmes leaders, qu’il a qualifié de levier puissant pour le développement socio-économique en Afrique
Et Thaddée Ndikumana, de laisser entendre que les échanges ont également porté sur l’aperçu de l’évolution des programmes de la fondation Bonne action «Umugiraneza», mettant en exergue l’impact de la Polyclinique Umugiraneza, notamment son Centre de Fertilité. Ce dernier accueille aujourd’hui des couples en quête de solutions reproductives venus du Burundi, de Tanzanie, de la RDC, de Centrafrique et du Tchad tout en restant ouvert à toutes les nationalités surtout d’Afrique qui recouraient à la médecine européenne à des coûts exorbitants.
Amédée Habimana