Le Premier ministre burundais, Nestor Ntahontuye a reçu en audience, le jeudi 6 novembre 2025 à son bureau, la délégation du FMI (Fonds monétaire international) conduite par Régis O. N’Sonde, administrateur du FMI pour dix-sept pays d’Afrique dont le Burundi. La visite s’inscrit dans le cadre des consultations régulières avec les autorités des pays représentés en prélude aux assemblées générales annuelles de cette institution.
Ce représentant de dix-sept pays africains dont le Burundi au sein du FMI est au Burundi depuis quelques jours pour des consultations régulières avec les autorités. Ces consultations précédant normalement des assemblées annuelles du FMI visent à recueillir des données économiques et financières dans tous les pays représentés.
« J’ai eu le plaisir d’être reçu par les autorités et discuter un peu sur des perspectives de l’engagement de la coopération entre le FMI et le Burundi », indique M. N’Sonde à la sortie de l’audience, précisant que les discussions se sont très bien passées. Selon lui, les perspectives de la coopération entre le FMI et le Burundi se portent bien et se sont améliorées par rapport à l’année précédente.
Un partenariat fructueux entre le FMI et le Burundi
Moïse Nkurunziza, porte-parole de la Primature, fait savoir que lors des échanges entre ces personnalités, ce visiteur a apprécié le pas déjà franchi par le Burundi en matière des réformes macroéconomiques, notamment la transition vers le budget-programme, la façon dont se fait la collecte des recettes publiques, etc. « Le Premier ministre, quant à lui, salue la collaboration entre le FMI et les 190 pays membres dont le Burundi », ajoute M. Nkurunziza, soulignant que le chef du gouvernement a particulièrement salué le partenariat fructueux entre le Burundi et cette institution financière.
Après un briefing sur les perspectives du pays contenus dans la vision 2040-2060, Nestor Ntahontuye demande à cet administrateur de plaider en faveur du Burundi pour continuer à appuyer ses projets de développement. M. N’Sonde révèle que parmi les secteurs prioritaires à appuyer au Burundi, le secteur énergétique vient en tête, car ce dernier constitue une base pour le développement des autres secteurs, a laissé entendre M. Nkurunziza. Il est à signaler qu’au cours de sa visite dans le pays, M. N’Sonde avait déjà rencontré le ministre en charge des finances publiques et le gouverneur de la Banque de la république du Burundi (BRB). M. N’sonde était accompagné par le chef des missions du FMI au Burundi, Alexandre Bruno Chailloux.
Claude Hakizimana
