Répondant aux questions des journalistes, le mardi 14 juin 2022, Jean Marie Nshimirimana, représentant légal de l’association Solidarité avec les prisonniers et leurs familles (Ntabariza-SPF) se dit satisfait des efforts remarquables et des progrès grandioses déjà enregistrés dans le domaine de la justice pendant deux ans que Le président burundais Evariste Ndayishimiye totalise au pouvoir. Il donne l’exemple de la création du Conseil supérieur de la magistrature.
A la question de savoir si cette organisation de défense des droits des prisonniers a des facilités de suivre ce qui se passe dans différentes prisons, M. Nshimirimana répond par l’affirmatif. « L’association Ntabariza a des facilités à suivre les dossiers des personnes incarcérées dans différentes prisons que compte le Burundi », se réjouit M. Nshimirimana. Tout en indiquant que le seul défi auquel cette association fait face est le surnombre des dossiers des prisonniers. Ce défi handicape le travail des juristes chargés de suivre l’évolution et la traçabilité de ces dossiers.
Enfants vivant dans les prisons avec leurs mamans
L’autre question qui attire l’attention des journalistes est celle des enfants vivant dans les geôles parce que leurs mamans sont poursuivies par la justice. A cette question, le représentant légal de Ntabariza-SPF trouve qu’il s’agit d’une question qui nécessité des préparatifs et se réjouit que certaines organisations sont en train de se préparer pour accueillir ces enfants. Il donne l’exemple de la fondation Stam et l’association Terre des Hommes qui récupèrent ces enfants. « Au Burundi, beaucoup d’organisations font déjà de leur mieux pour que ces enfants grandissent dans de meilleures conditions. De notre part, nous espérons créer, dans un proche avenir, un département chargé de récupérer ces enfants innocents vivant avec leurs mères en prisons », indique M. Nshimirimana .
En date du 8 mars 2022 lors de la célébration de la Journée internationale de la femme, le président burundais Evariste Ndayishimiye a manifesté la sympathie à l’égard de ces enfants.
Concernant le rôle de l’association Ntabariza dans l’accompagnement et la réinsertion des personnes libérées des différentes prisons, M. Nshimirimana dit qu’elle s’y prépare. Il indique enfin que compte tenu de la disponibilité des moyens, cette association va octroyer aux personnes libérées une aide composée de vivres et de non vivres.
Moïse Nkurunziza