Des études approfondies sur la tourbe déjà menées
Au cours de la séance plénière à l’Assemblée nationale, le ministre ayant l’énergie dans ses attributions, Hassan Kibeya a répondu à différentes questions des députés après la présentation du rapport de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la Cour des comptes par l’Onatour (Office national de la tourbe). Aussi, des recommandations ont été également formulées pour que cette entreprise publique, chargée entre autres de la production et la commercialisation de la tourbe, apporte une valeur ajoutée à l’économie du pays.

(Photo Claude Hakizimana
Selon les explications du ministre Kibeya, la tourbe peut être utilisée pour la fabrication des briquettes pour la cuisine, des fertilisants ainsi que la construction d’une centrale thermique. Se basant sur les informations fournies, le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe a estimé que la tourbe pourrait contribuer considérablement au développement du pays, surtout à travers l’augmentation des recettes. A cet effet, M. Ndabirabe a plaidé pour une priorisation de cette matière première dans les planifications du ministère en charge de l’énergie. Il a également recommandé d’arrêter une stratégie d’exploitation efficace de la tourbe pour avoir, entre autres, l’énergie suffisante surtout que le pays en a besoin pour l’exploitation minière, en l’occurrence le Nickel et autres nécessitant beaucoup d’énergie.
Le rapport de la commission permanente en charge de la défense et la sécurité a montré que les recommandations formulées à l’endroit de l’Onatour en vue d’une gestion efficace n’ont pas été effectivement réalisées. Adressant une question au ministre Hassan Kibeya, les députés ont alors voulu savoir les motifs, mais aussi les mesures appropriées prises. Selon M. Kibeya, certaines choses ont été faites. Ce sont notamment diverses descentes sur terrain, des réunions et retraites et des recommandations à l’équipe dirigeante.
A la question de savoir s’il y a une étude déjà faite sur ce produit, le ministre en charge de l’énergie a répondu par l’affirmative. Il a tenu à préciser que des études approfondies ont été menées et ces dernières ont révélé l’existence en suffisance de la tourbe dans le pays. C’est ainsi que des recommandations ont été formulées d’abord à l’Etat, au ministère et enfin à l’Onatour pour que cette entreprise, chargée, entre autres, de la production et la commercialisation de la tourbe, apporte une valeur ajoutée à l’économie du pays.
Claude Hakizimana