Sous la présidence du président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, les députés se sont réunis en séance plénière pour analyser et adopter le projet de loi portant code du transport ferroviaire au Burundi, le mercredi 19 janvier 2022, au Palais des congrès de Kigobe. Ledit projet de loi a été adopté à l’unanimité par 107 députés présents.
Au cours de la séance plénière, le gouvernement du Burundi a été représenté par la ministre du Commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Marie Chantal Nijimbre pour donner des éclaircissements.
Dans son exposé des motifs, Mme Nijimbere a fait savoir que la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2018-2027 par le gouvernement du Burundi permettra notamment de construire des infrastructures de base de l’économie et de développer le tissu industriel.
En effet, a dit Mme Nijimbere, le Burundi recèle d’importants gisements de nickel dans les périmètres de Musongati, Waga et Nyabikere. C’est dans ce cadre que plusieurs sociétés minières sont intéressées à exploiter ces gisements mais se heurtent malheureusement aux défis liés au transport de ces produits miniers vers les marchés internationaux, a-t-elle ajouté.
L’intérêt porté sur le transport ferroviaire provient aussi des avantages comparatifs que ce mode de transport offre par rapport à la route. Il s’agit aussi de la capacité de transport des produits de masse, du coût de transport bon marché, d’une plus grande sécurité de transport de marchandises, d’une durée de vie plus longue des infrastructures ferroviaires et d’une offre de transport ferroviaire mieux organisé, a-t-elle indiqué.
Après la présentation du rapport de la commission permanente de la justice et des droits de la personne humaine à l’Assemblée nationale, les députés ont posé des questions pour plus de compréhension.
La question qui a beaucoup retenu l’attention des députés est celle liée à l’indemnité d’expropriation des populations qui seront frappées par ce projet d’autant plus que les indemnités accordées actuellement sont insuffisantes.
Après les amendements de fond et de forme, le projet de loi a été adopté à l’unanimité par 107 députés présents.
Martin Karabagega