Sous l’égide du président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, les députés se sont réunis en séance plénière, le 13 décembre 2021, pour analyser, amender et adopter le projet de loi portant modification de la loi portant statut des officiers de la Police nationale du Burundi. La période de congé annuel pour les officiers de la PNB passera de 25 à 30 jours ouvrables.
Le ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, était invité pour donner des éclaircissements sur ledit projet. Selon lui, les officiers de la PNB ne pourront fonder leurs familles qu’après 3 ans de services M. Ndirakobuca a également signalé que le projet de loi prévoit dans ses dispositions un congé annuel de 30 jours ouvrables pour les officiers. Cette période est requise pour améliorer les conditions de travail des officiers de la Police nationale du Burundi. Le projet de loi prévoit le changement de nomenclatures des officiers afin d’enlever les confusions avec celles en vigueur. Les nomenclatures prévues dans ledit projet de loi auront des ressemblances avec celles de l’armée. Notons que le grade supérieur dans la Police nationale se limitera au grade de lieutenant général de police. Quant à ceux qui intègrent le corps des officiers de la Police nationale, ils porteront tous la nomenclature de candidats officiers et ne pourront monter en grade ou échelon par ordre de mérite.
Les officiers qui partent en retraite seront exonérés pour s’acheter un véhicule de déplacement
Le ministre Ndirakobuca a signalé que ledit projet de loi prévoit l’octroi d’exonération d’importer un véhicule de déplacement pour les officiers qui partent en retraite. Il a expliqué que c’est une manière d’accompagner ceux qui se sont donnés tout au long de leur carrière à travailler pour la paix et la sécurité du pays. Toutefois, a-t- il ajouté, les officiers de police qui seront révoqués de leurs fonctions n’auront pas ces avantages. « Ces derniers, une fois qu’ils auront contracté le crédit logement, ils payeront le reste du crédit par leurs propres des moyens. Il en est de même pour les officiers qui seront tués en cas de violation de la loi ainsi que ceux qui mourront par suicide. Leurs familles vont se charger de payer le crédit contracté par ces derniers », a-t-il précisé.
Signalons qu’ après l’exposé des motifs du projet de loi par le ministre en charge de la sécurité publique, l’analyse et l’amendement par les députés, le projet de loi a été adopté à l’unanimité.
Laurent Mpundunziza