Dans la continuité des activités marquant la semaine dédiée à l’assurance, les participants ont suivi, vendredi 1er août 2025, des exposés sur la place de l’assurance agricole dans la réalisation de la vision 2040-2060. Tous les intervenants ont été unanimes en affirmant que le secteur agricole, malgré ses défis, est le pilier de l’économie burundaise.

S’adressant à la presse, le secrétaire exécutif de l’Arca (Agence de régulation et de contrôle des assurances), Joseph Butore a indiqué que les assureurs vont se mettre ensemble pour élaborer des stratégies d’alignement du secteur des assurances sur la vision 2040-2060. « L’objectif est de se doter d’un instrument qui nous permettra de jouer pleinement le rôle qu’il faut jouer en tant qu’assurances afin de permettre la bonne concrétisation de cette vision».
Dans son exposé, Denis Ndagijimana, directeur de programmation au ministère ayant les finances dans ses attributions a montré le poids du secteur agricole en valeur des chiffres. L’agriculture représente plus de 30% du PIB et occupe environ 94% de la population active. Comme indique, ce secteur fournit plus de 90% des recettes en devise et 85% des apports alimentaires. Cet expert a établi des liens entre l’agriculture avec le secteur industriel. « La vision 2040-2060 exprime l’ambition de développer une agriculture génératrice des richesses et garantir la sécurité alimentaire », a-t-il rappelé.
L’assurance agricole, le pilier de l’économie burundaise
Interrogé à propos, le président de l’Association des assureurs du Burundi (Assur), Rénovat Gahungu a indiqué que l’assurance agricole réussie participera au développement de l’économie burundaise. La raison avancée est qu’elle permettra de couvrir les risques auxquels font face les agriculteurs.
Joseph Butore a remercié le gouvernement burundais à travers le ministère en charge des finances qui, pour la première fois, a accepté de mettre dans le budget de l’Etat exercice 2025-2026 des moyens financiers nécessaires pour rendre opérationnels les assurances obligatoires. « Cela permettra entre autre de couvrir les risques », a conclu Joseph Butore.
Moïse Nkurunziza