
Le Burundi est la Chine s'engagent à renforcer les relations d'amitié et de coopération (Photo Clovis Dusabe)
Dans la soirée du mardi 26 septembre 2023, l’ambassade de la Chine au Burundi a procédé à la célébration du 74e anniversaire de l’indépendance de la République populaire de Chine. Elle a eu son indépendance en 1949, où elle s’est libérée de l’impérialisme et du féodalisme. En matière de coopération, 2023 marque 60 ans de relations diplomatiques entre le Burundi et la Chine. Etaient présents dans ces cérémonies, différentes autorités du gouvernement burundais dont le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, la vice-présidente de l’assemblée nationale et d’autres hauts cadres et cadres. Les deux pays réitèrent leur engagement de renforcer les relations bilatérales et diplomatiques.
Au nom du gouvernement du Burundi, Albert Shingiro, ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, a indiqué que la célébration de cette journée entre le peuple sino- burundais a de bonnes raisons. Car, dit-il, les deux pays entretiennent de bonnes relations bilatérales d’amitié depuis 60 ans. Elles sont basées sur les valeurs de solidarité, de fraternité, de confiance et de respect mutuel. Selon Shingiro, les relations entre le Burundi et la Chine se sont toujours renforcées et diversifiées par, notamment, des échanges commerciaux, la construction des infrastructures étatiques, la coopération dans le domaine agricole, la sécurité alimentaire, le secteur de la santé, de l’éducation et la collaboration très étroites dans les organisations internationales, dans la défense des intérêts vitaux et les visites de haut niveaux.
Pour le ministre Shingiro, le Burundi est conscient que la Chine est un partenaire qui tient au plein développement du peuple burundais. Le Burundi est heureux de continuer d’entretenir des relations cordiales avec la Chine qui est un partenaire fiable de tous les temps. Pour le développement, renchérit-il, la Chine a soutenu les efforts du gouvernement burundais dans la construction du palais présidentiel, le projet de construction du barrage hydro-électrique sur la rivière Ruzibazi, le projet du centre agricole pour la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’offre de stages de formations et des bourses d’études aux cadres burundais. De ce fait, dit-il, le Burundi s’engage davantage à renforcer les relations d’amitié et diplomatique avec la République populaire de Chine.
Main dans la main pour ouvrir un avenir radieux des relations sino-burundaises
Quant à Zhao Jiangping, ambassadrice de la Chine au Burundi, depuis l’indépendance, le peuple chinois s’est dénommé le renouveau de la nation en enregistrant des succès dans le parcours de la modernisation de la Chine. Conscient des défis et difficultés existants, dit-elle, la Chine s’engage à promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagée et offrir des opportunités du développement à tous les pays du monde. Pour Mme Jiangping, cette année marque aussi le 10e anniversaire de la ceinture et de la route qui constitue la plupart des plateformes de coopération internationale.
Depuis 60 ans de coopération entre la Chine et le Burundi, Mme Jiangping indique que les deux pays sont des amis qui partagent les bons moments et les moments difficiles. Sur la coopération pragmatique, ajoute-t-elle, les deux pays vont entamer la deuxième phase de coopération en techniques agricoles, l’exécution du projet de déviation de la RN1 et l’exécution du projet de réhabilitation de l’aéroport international Melchior Ndadaye. Pour elle, il faut prendre les 60 ans de relations diplomatiques comme le nouveau point de départ et continuer, main dans la main, pour ouvrir un avenir radieux des relations sino-burundaises. La Chine s’engage à soutenir la synergie entre l’initiative pour le développement mondial, l’agenda 2063 pour l’Union africaine et la vision du Burundi, « pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ».
Clovis Dusabe