Le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe est rentré, le mercredi 15 mars 2023, d’un voyage de travail effectué à Manama au Bahreïn. A cette occasion, il a pris part à deux réunions à savoir la réunion du Groupe des parlementaires des pays du mouvement des non alignés et la 146e Assemblée de l’Union interparlementaire.
« La question majeure qui a interpellé les parlementaires mondiaux était l’identification des raisons premières qui poussent les pays à ne pas avancer, ne pas connaître le progrès socio-économique qu’ils veulent. Ainsi, on s’est entendu que c’est la question d’exclusion, d’inégalité, de non respect d’autrui, d’affection et d’amour entre les différents peuples qui constituent ces pays », a souligné Gélase Daniel Ndabirabe, président de l’Assemblée nationale.
«Lorsqu’on exclut les autres, rien ne peut marcher, et l’exclusion conduit à des malaises socio-économiques pouvant conduire à des violences même des guerres et cela, nous l’avons vu. Nous avons donné notre contribution comme il se devait à travers des conseils qu’ils ont bien appréciés», a-t-il ajouté.
La question d’injustice a été également évoquée et c’est une question qui ronge la plupart de ces pays. « Il fallait absolument que les pays, membres de l’Union interparlementaires, puissent faire des efforts au niveau de chaque pays membre mais surtout, au niveau des parlementaires qui ont une mission principale ». Comme ce sont des élus du peuple, c’est à eux de se présenter, d’être aux côtés des électeurs pour essayer de leur arracher ces assentiments de haine, de déséquilibre, et d’exclusion. Pour cela, ils ont convergé sur le rôle principal des parlementaires étant bien placé, d’après M. Ndabirabe.
Un projet de loi de nature à lutter contre les divisions, exclusions de toute nature s’avère nécessaire. Il serait mis en place pour que tous les membres puissent le mettre en application. A cet effet, une équipe technique va être mise en place pour l’étudier.
Conséquences socio-économiques de la Covid-19, une des questions abordées dans le Groupe des pays du mouvement des non alignés
S’agissant de la réunion du Groupe des pays du mouvement des non alignés, trois questions majeures étaient à l’ordre du jour. Il s’agit du statut du Groupe des pays du mouvement des non alignés, c’est-à-dire comment on pouvait le rendre institutionnalisable. Cette question a été résolue et adoptée.
L’autre question est en rapport avec les conséquences socio-économiques de la Covid-19. Pour cela, les pays se sont engagés à s’entraider pour qu’ils ne continuent pas à subir seuls le poids de la Covid-19, et que les uns et les autres puissent se relever.
La dernière question concerne le statut d’observateur qui a été accordé à quatre organisations internationales qui avaient demandé de participer à ce mouvement, et cette demande a été accordée.
Yvette Irambona