Le lundi 21 février 2022, la délégation de l’Association des autorités de lutte anti-corruption en Afrique a effectué une visite à la brigade spéciale anti-corruption du Burundi. Le commissaire général de la brigade spéciale anti-corruption, Roger Ndikumana en compagnie des commissaires régionaux et les cadres de cette institution, a présenté à ces visiteurs les activités réalisées par la brigade spéciale anti corruption au Burundi. Deux bureaux équipés ont été donnés à l’association par le gouvernement burundais.
Le commissaire général de la brigade spéciale anti-corruption, Roger Ndikumana a informé à la délégation de l’Association des autorités de la lutte anti-corruption qu’au Burundi, dès le début de sa politique anti-corruption, la spécialisation des institutions chargées de cette lutte a été mise en avant. Il a indiqué que la brigade spéciale anti- corruption qui est organisée en un commissariat général et en neuf commissariats régionaux, a pour mission principale, la répression et la prévention de la corruption et des infractions connexes.
Pour réprimer la corruption, la brigade spéciale anti corruption reçoit des plaintes et dénonciations mais aussi se saisit d’office des faits relatifs à la corruption. Elle reçoit, pour l’investigation de la part du gouvernement, des dossiers sur des faits de corruption et de mauvaise gestion. Les dossiers constitués sont directement transmis au parquet général près la Cour anti-corruption, la brigade exécute aussi les mandants du parquet général près la Cour anti-corruption.
Pour ce qui est de la prévention, M. Ndikumana signale que cette institution effectue des missions de sensibilisation sur le cadre légal et institutionnel anti-corruption. Elle fait l’encadrement des élèves à travers les clubs scolaires anti-corruption. Elle effectue aussi des missions de dissuasion sur les axes routiers et dans les marchés.
L’insuffisance du budget est l’un des défis
M. Ndikumana a mentionné que les défis majeurs sont notamment liés à l’insuffisance du personnel, au manque de moyen matériel et de budget. Cependant, l’Etat fait de son mieux pour permettre le bon fonctionnement de cette institution.
Le président de l’Association des autorités de la lutte anti-corruption en Afrique, Emmanuel Olita Ondongo a été touché par l’importance que le Burundi attache à l’éradication de la corruption. Il a remercié le gouvernement du Burundi aussi pour le don de deux bureaux bien équipés situés dans le nouveau building des finances.
Gratiella Irakoze