Le lundi 21 février 2022, au ministère des relations extérieures, s’est tenue la 9e réunion du comité exécutif de l’association des autorités de lutte anti-corruption d’Afrique. Le but était de se rendre compte où on en est avec la politique de lutte contre la corruption en Afrique
Dans son discours d’accueil, le secrétaire permanent au ministère en charge des relations extérieures Ferdinand Bashikako a indiqué que la corruption est l’un des fléaux auxquels l’Afrique fait face et qui l’empêche de réaliser ses objectifs notamment la promotion de la bonne gouvernance et des institutions publiques efficaces. Au Burundi, la lutte contre la corruption se trouve au centre des préoccupations du gouvernement. C’est pourquoi, depuis 2005, plusieurs actions ont été initiées tant par le gouvernement que par les organisations de la société civile. Ainsi le Burundi s’est doté des instruments appropriés et des documents de politiques comme la vision du Burundi 2025, le plan national de développement 2018-2027, la stratégie national de bonne gouvernance de lutte contre la corruption et le document de politique étrangère du Burundi.
Mettre en place des politiques anti-corruption
Le président du comité exécutif de l’association Emmanuel Olita Ondongo des autorités de lutte anti-corruption a indiqué que c’est sur l’initiative de feu président Pierre Nkurunziza, qu’a été créée l’association des autorités de lutte anti-corruption d’Afrique devenue, aujourd’hui une plate forme panafricaine incontournable en matière de lutte contre la corruption sur notre continent. Cette association se veut être un organe efficace pour la coopération régionale pour la prévention et la lutte contre la corruption en Afrique.
Le secrétaire général de cette association Jean Claude Bizimana a fait savoir que depuis la création de cette association, il y a eu beaucoup de réalisations notamment mettre ensemble des institutions étatiques chargées de lutter contre la corruption ce qui fait que maintenant l’association est constituée de 39 pays .Concernant les défis, il a mentionné que les Burundais n’ont pas encore compris que la richesse du pays est à tout le monde. Les responsables africains ont l’habitude de dilapider les fonds du pays pour les placer à l’étranger, afin de s’enrichir rapidement et facilement, sous le dos des citoyens de leurs pays respectifs. M. Bizimana interpelle les Etats africains de mettre en place des politiques anti-corruption. Ce sont les dirigeants qui doivent prendre le devant.
Gratiella Irakoze