Le 21 février a été choisi par l’Unesco pour la journée internationale dédiée a la langue maternelle. Sous le thème national: «Le Kirundi comme base des connaissance conduisant tous les Burundais au rendez-vous du développement», le ministère en charge de la culture a sortie une déclaration en marge de ladite journée, le 21 février 2022. Le thème au niveau international étant: « l’emploie de la technologie pour l’apprentissage multilingue».
Selon le Ministre ayant la culture dans ses attributions Ezéchiel Nibigira, ladite journée vient à point nommé pour nous rappeler que nous nous asseyons sur un trésor précieux qu’est «le Kirundi» notre langue maternelle. Le ministre Nibigira a tenu à rappeler à tout Burundais, toute proportion gardée que le Kirundi est la langue nationale et officielle. Toutefois, il n’a pas oublié de signaler que le Kirundi est une langue qui se retrouve menacée et en train de se faire malmener. Le ministre en charge de la culture a ensuite appelé tout un chacun à venir au secours de cette belle langue. Selon toujours M. Nibigira, si ce n’est pas pour noyer le Kirundi dans d’autres langues, c’est pour le critiquer comme quoi, il est pauvre.
Pour ceux qui ne savent plus l’utiliser correctement et sagement dans les discours de circonstance lors des fêtes où il était codé, respecté, écouté avec attention, réservé, le cas échéant aux initiés, le ministre en charge de la culture les a appelés à la sauvegarde du Kirundi, notre langue maternelle. M.Nibigira a également rappelé aux Burundais les chances qu’ils ont à utiliser tous une même langue dans toutes les régions du pays contrairement aux autres pays africains où un changement de province signifie nécessairement changement d’interprètes.
La langue maternelle, véhicule de la prospérité
Toujours dans le même ordre d’idées, le Ministre en charge de la culture a fait savoir à rappeler que garder et valoriser sa langue maternelle constitue la continuité de la culture. Selon lui, le fait de ne pas être à mesure d’utiliser sa langue maternelle prouve que l’on n’est pas enraciné dans sa culture et que l’on est loin de l’indépendance. Donc, tout Burundais se doit d’utiliser la langue maternelle dans le cadre de la sauvegarde de sa culture afin de manifester son indépendance et sa liberté. Plus encore, la langue maternelle est d’une importance capitale d’où sa maîtrise joue un rôle prépondérant dans la compréhension de toutes les matières et elle est un vecteur véhiculaire de la prospérité. Dans le même cadre, l’apprentissage dans la langue maternelle des nouvelles techniques et connaissance est primordiale pour tout un chacun.
Laurent Mpundunziza