![Enfants de moins de cinq ans](http://lerenouveau.bi/wp-content/uploads/2022/01/EDOU3.jpg)
Dr Edouard Nkurunziza, président de la Pamusab, a signalé la mise en place d'un cadre institutionnel, une commission nationale de protection sociale présidée par le président de République, dotée d'un secrétariat exécutif permanent avec des comités au niveau provincial et communal
Le gouvernement du Burundi a déjà réalisé des progrès significatifs dans le développement de la protection sociale. L’une des avancées étant l’adoption en 2006 de la gratuité des soins des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes ainsi que la scolarisation à l’école primaire. Cela a été dit par le président de la Plate-forme des acteurs des mutuelles de santé au Burundi (Pamusab), le mercredi 12 janvier 2022.
Le président de la Pamusab, Dr Edouard Nkurunziza a fait savoir, que la protection sociale est un droit fondamental humain qui vise à garantir que chaque personne puisse vivre en bonne santé et dans la dignité. Il a ajouté qu’au Burundi, des programmes contributifs de protection sociale existent depuis plusieurs décennies mais que ces derniers ne couvrent qu’une partie extrêmement limitée de la population. C’est pourquoi la Pamusab a proposé une nouvelle architecture de la couverture sanitaire universelle afin de définir un paquet de soins de base dont devraient bénéficier tous les citoyens et résidents.
Quelques progrès à signaler
« Au cours des dernières années, le Burundi a réalisé des progrès significatifs dans le développement de la protection sociale. Ces progrès ont été notamment marqués par l’adoption en 2006 de la gratuité pour les soins des enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ainsi que pour la scolarisation à l’école primaire. Il y a eu aussi l’adoption en 2011 de la Politique nationale de protection sociale suivie de sa stratégie de mise en œuvre », a-t-il indiqué.
Dr Nkurunziza a ajouté qu’il y a eu également une mise en œuvre de la définition des garanties faisant partie du socle de protection sociale. Il a signalé également la mise en place d’un cadre institutionnel. Il s’agit d’une commission nationale de protection sociale présidée par le président de la République, dotée d’un secrétariat exécutif permanent avec des comités au niveau provincial et communal. Le président de la Pamusab n’a pas oublié de signaler la mise en œuvre du projet pilote des filets sociaux et autres ainsi que celle de la définition des normes prudentielles des mutuelles de santé. L’étude sur la faisabilité du régime social a été également menée.
Eliane Nduwimana