L ambassade de France a organisé, le vendredi 26 novembre 2021, en Mairie de Bujumbura, un atelier de restitution des résultats de l’évaluation finale externe du porojet d’appui à la société civile pour le respect et la défense des droits des femmes au Burund (PASREDEF). Le conseiller adjoint, représentant de l’ambassade de France au Burundi, Christophe Reilhac, a félicité le gouvernement burundais pour les progrès réalisés.
Dans son discours, Christophe Reilhac, a salué les initiatives prises dans le pays sur le plan politique et légal, au niveau national, communautaire et les efforts de coordination de tous les acteurs. Selon M.Reilac, au terme de près de 3 ans de mise en œuvre du projet d’appui à la société civile pour le respect et la défense des droits des femmes au Burundi, (PASREDEF) et en ce début des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, la France réitère son engagement auprès de l’Etat burundais et souligne la bonne coopération bilatérale qui lie les deux pays. La France travaille en effet aux côtés du gouvernement burundais pour la promotion des droits des femmes et, de façon plus ciblée, d’éradiquer les violences faites aux femmes. Le PASREDEF s’est inscrit dans la continuité du projet « Appui à la société civile et aux médias pour la promotion et le respect des droits pratiques des personnes au Burundi » (ASMPRD), et qui avait comme objectif d’améliorer durablement la situation des droits des femmes au Burundi. Le budget de 520 799 € pour les années 2019 et 2020 (près de 1.5 milliards de FBU) a été consommé en totalité.
Le statut social et culturel de la femme a également été amélioré dans la société burundaise
Quant à la coordinatrice du projet « PASREDEF », Annick Dusenge, d’une façon générale, les activités qui ont été planifiées durant la mise en œuvre dudit projet se sont déroulées comme elles étaient prévues. Elles ont abouti aux bons résultants. Le statut social et culturel de la femme a également été amélioré dans la société burundaise. Les femmes burundaises ont pris pleinement conscience de leur rôle, de leurs droits et leur place dans la société. Notamment en termes de la responsabilité civique et participation à la vie démocratique et politique du pays tant dans l’administration à la base qu’au niveau national. Par exemple, à travers « Mukenyezi Girijambo », le projet a permis de conscientiser les femmes et les filles des provinces de Bujumbura mairie, Bujumbura, Bubanza et Cibitoke. Septante cinq femmes ont été sensibilisées, afin de se faire élire aux postes administratifs. Parmi elles, vingt-six ont été élues comme conseillères collinaires, une comme cheffe de secteur et d’autres élues au poste d’administration à la base.
Apollinaire Ndikuriyo