Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye procède, le mercredi 3 novembre 2021, à Gitega, capitale politique, à l’ouverture solennelle de la retraite gouvernementale de deux jours. Dans son discours, le président Ndayishimiye insiste sur la préoccupation de son gouvernement responsable et laborieux qui est d’assurer le bien-être de la population et de satisfaire les besoins de cette dernière dans tous les domaines de la vie du pays.
« Nous sommes venus dans cette retraite comme un seul Homme pour voir et analyser ensemble si réellement le pouvoir exécutif à savoir du gouvernement du Burundi est en train de bien satisfaire les besoins de la population comme il faut », indique le président de la République Evariste Ndayishimiye. Dans cette retraite que le chef de l’Etat qualifie d’extraordinaire, et à laquelle sont conviés le Vice-président de la République, le Premier ministre ainsi que les ministres, le président Ndayishimiye insiste sur la complémentarité des ministères dans l’atteinte de l’objectif primordial et ultime du gouvernement burundais : faire asseoir le développement durable en satisfaisant les besoins multiformes de la population. «Tous les ministres travaillent en étroite collaboration et en complémentarité chacun dans ses domaines d’intervention».
« Nous sommes conscients du rôle du pouvoir exécutif »
Le président burundais indique également que les hauts cadres invités dans la retraite sont conscients du rôle du pouvoir exécutif. « En premier lieu, c’est militer pour la satisfaction des besoins de la population dans tous les domaines de la vie nationale notamment de la population dans les domaines socio-sécuritaire, judiciaire, dans le respect des droits à l’information etc.
Dans la vie courante, ce pouvoir est chargé également de venir en aide à la population. Le chef de l’Etat donne l’exemple d’accompagner les personnes retraitées à bénéficier de la pension de vieillesse et d’accéder facilement aux soins de santé. Le pouvoir exécutif doit en outre veiller aux bonnes mœurs et à l’éducation des enfants. C’est pour cela, ajoute-t-il, que nous allons analyser ensemble le déroulement des activités scolaires, la situation qui prévaut dans l’enseignement ainsi que dans le domaine des recherches intellectuelles et innovatrices. «Pendant ces deux jours, nous allons voir ensemble si la population burundaise reçoit en temps réel de l’information sûre et vérifiée ».
Le sous développement du Burundi, une incompréhension pour le président Ndayishimiye
Comme le président de la République le fustige, l’exécutif est chargé de mettre en place des mécanismes favorables à la croissance économique comme dans les domaines de transports, de l’énergie, de l’agro-business, de l’élevage, du tourisme et de la transformation industrielle. « Tous ces outils permettent d’atteindre un développement durable. Il avertit cependant que, si l’exécutif ne s’en occupe pas correctement, l’on assiste au recul économique.
Le président Ndayishimiye ne comprend pas pourquoi le Burundi ne se classe pas parmi les pays émergents alors qu’il dispose d’atouts importants et des potentialités favorables au développement. Il évoque, le sol fertile du Burundi, son sous-sol très riche en matière première, le climat du Burundi, l’intelligence des Burundais, la position du Burundi par rapport à d’autres pays, la stabilité institutionnelle, etc.
Le président Evariste Ndayishimiye espère que les recommandations issues de cette retraite permettront de montrer les directives à suivre pour que chaque Burundais mène une vie saine et prospère dans son pays natal.
Moïse Nkurunziza