Un malentendu s’observe entre les transporteurs de véhicules desservant la RN 9 et les vendeurs de pastèques délocalisés depuis le marché Ngagara II dit marché Cotebu vers le Marché Ngagara I. L’emplacement de leurs lieux de travail en est la cause.
L’air est frais au marché Ngagara I situé au quartier III de la zone Ngagara. Nous étions le mardi 5 octobre 2021 à 9 heures 30 min. L’image du marché a changé. Au Sud du marché, c’est le parking de bus et de véhicules de transport qui desservent la RN 9 (Route nationale nº 9) Bujumbura-Bubanza). A l’Ouest, on y observe des pastèques étalées à même le sol tout au long de la voirie pour être vendues.
Un malentendu s’observe entre les transporteurs et les vendeurs de pastèques. La délimitation de leur lieu de travail en est la cause. Approché, André Bucumi, représentant des chauffeurs œuvrant sur la RN9, a indiqué que les vendeurs de pastèques ont occupé le lieu destiné au parking qui a été attribué par la commission chargée de la délocalisation. Il précise que le parking ne peut pas être placé au Sud du marché car, c’est tout près des établissements sanitaire et scolaire. Le même côté sud abrite le tribunal de résidence de Ngagara et une église.
Le responsable des vendeurs de pastèques, Claude Nshimirimana, a fait savoir qu’ils ne peuvent pas travailler dans la place leur réservée à l’intérieur du marché. « Nos pastèques ne résistent pas une fois mises dans un endroit cimenté. Elles doivent être étalées par terre. Nous avons jugé bon d’occuper cette place en attendant la décision des autorités », explique-t-il.
A 10 heures, les transporteurs décident de stationner à l’Ouest du marché, au même endroit que les vendeurs de pastèques. La circulation devient difficile. Les deux parties restent dans les échanges interminables. Aucune autorité pour les départager.
Les prix du ticket ont augmenté
Certains passagers, quant à eux, n’apprécient pas la délocalisation du parking. M.I est une femme qui venait d’arriver en provenance de Bubanza. Elle indique que ses déplacements deviennent difficiles, puisque les transporteurs ont augmenté le prix du ticket. « Le ticket est passé de 2 000 a 2 500 FBu pour les bus, tandis qu’il est passé de 2 500 a 3 000 FBu pour les véhicules de type Probox », s’indigne-t-elle.
Eric Mbazumutima