Le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a organisé le lundi 6 septembre 2021, un atelier national de validation du rapport d’évaluation du Plan national d’investissement agricole (Pnia) 2016-2020. Les résultats atteints pour ce plan sont satisfaisants.
Le secrétaire permanent audit ministère Emmanuel Ndorimana a fait savoir que les projets contenus dans le Pnia 2016-2020 étaient pertinents et répondaient aux préoccupations du ministère car ils visaient l’augmentation de la production agricole. Ainsi, les parties prenantes ont été associées à l’identification des projets. Mais, certains facteurs externes ont impacté négativement les projets. Ce sont, entre autres, les crises de 2015 et ses conséquences, le manque de ressources financières, matérielles et humaines pour la mise en œuvre des activités du Pnia 2016-2020. Il a souligné aussi la pandémie mondiale de Covid-19 qui est venue accentuer la pression sur les ressources déjà amoindries bien que ce ministère ait fait preuve de résilience grâce aux mesures prudentes adoptées par le gouvernement dans la lutte contre la Covid-19.
M. Ndorimana a souligné que malgré ces défis externes, les résultats atteints sont satisfaisants. Car, le Pnia 2016-2020 a fait preuve de flexibilité et d’adaptabilité face aux nombreux imprévus survenus au cours de son exécution. Aussi, la production agricole a augmenté grâce à l’utilisation massive des intrants, c’est- à- dire les semences de qualité et l’engrais. Il a ajouté aussi l’aménagement de certains marais, la gestion de la production grâce à la mise en place des unités de transformation agroalimentaire, la construction de hangars de stockage, etc.
Le nouveau Pnia est nécessaire
Selon M. Ndorimana, malgré les succès obtenus au niveau de la croissance de la production agricole, dans la construction de certains infrastructures et la mobilisation des ressources additionnelles, le chemin est encore long. C’est pourquoi, le nouveau Pnia qui va permettre d’avancer sûrement pour que l’agriculture soit un vrai moteur de croissance économique d’ici 2027 est nécessaire.
M. Ndorimana a rassuré que le gouvernement du Burundi à travers le ministère ayant l’agriculture dans ses attributions ne ménagera aucun effort pour faire aboutir le processus d’élaboration du nouveau Pnia et son plan d’action.
Fidès Ndereyimana