Le président de la République Evariste Ndayishimiye a donné un enseignement aux jeunes entrepreneurs de la Mairie de Bujumbura sur la manière de développer le pays. Il leur a procuré des pistes pour sortir de la pauvreté en se référant aux grandes puissances qui ont misé sur les ressources intérieures, les coopératives, l’intelligence des nationaux, etc. La rencontre a eu lieu le mardi 31 août 2021 au stade Intwari.
«Comment sortir de la pauvreté ? C’est la principale question des habitants de cette ville et je ne veux pas que vous, les jeunes d’aujourd’hui, restiez ignorants sur le pourquoi le Burundi est cité parmi les pays les plus pauvres du monde alors qu’il est doté de richesses inestimables», souligne le chef de l’Etat dans son mot liminaire. Mais comme les saintes Ecritures le disent si bien, le talent confié aux Burundais reste enfoui, il n’est pas exploité, a-t-il dit. Partant de la forme du Burundi et de son emplacement sur la carte de l’Afrique, le président Ndayishimiye a fait savoir que le Burundi est le cœur de tout le continent, le poumon de son économie.
Avoir l’habitude de bénir leur pays
Le président de la République a sensibilisé les jeunes à avoir cette habitude de bénir leur pays qui est depuis longtemps appelé « pays de lait et de miel ». Il regorge des richesses naturelles, un sous-sol très riche en fer, en calcaire, en nickel ; une eau saine. Nous avons des plantes qui n’existent nulle part ailleurs qu’au Burundi dont des plantes médicinales qu’il faudrait exploiter. Selon le chef de l’Etat, les Burundais importent encore quelques produits de l’étranger (les bombons, les sardines et les chips food) à cause de l’ignorance et du manque d’ouverture d’esprit. Il a mentionné que les grandes puissances économiques comme les Etats-Unis d’Amérique, la Chine et la Corée du Sud, après avoir pris conscience de vouloir sortir de la pauvreté, ont misé soit sur la formation des coopératives, soit sur l’exploitation des ressources naturelles.
Il a conseillé aux jeunes de ne pas jeter tout le tort à l’Etat et que ce dernier doit être considéré par l’ensemble de tous les Burundais comme une famille. Ainsi, tout Burundais doit être fils du pays et frère de tous les Burundais sans distinction d’ethnie. Il a félicité la jeune génération qui commence à entreprendre dans différentes provinces du pays en tenant compte de richesses du Burundi.
Les jeunes entrepreneurs de la mairie sont à l’œuvre
Les témoignages des jeunes entrepreneurs de la mairie de Bujumbura qui ont participé à cette rencontre démontrent que les jeunes de la mairie sont eux aussi à l’œuvre. Ils sont dans la construction, dans les transports, dans l’industrie culturelle, dans les TIC, etc. Le chef de l’Etat a suggéré aux jeunes entrepreneurs de se lancer également dans l’agro-alimentaire, dans l’import-export, dans le tourisme, dans la vente des services, etc. Ils lui ont soumis quelques défis qu’ils rencontrent sur terrain. Il s’agit notamment du détournement de projets des jeunes au profit des entrepreneurs qui ont des gros capitaux, du manque de connaissances suffisantes dans le secteur et le manque de capitaux.
Grâce-Divine Gahimbare