Arnaud Patrick Iryumugabo un Burundais, vient d’être nominé par la Confédération africaine de cyclisme (CAC) en tant que membre du comité directeur de cette institution. C’est une plus value pour le cyclisme burundais comme l’a indiqué l’ancien président de la Fédération burundaise de cyclisme (FBC), lors d’une interview accordée, le jeudi 17 décembre 2025 aux journalistes.

« Ma nomination marque une étape significative de notre pays. C’est une responsabilité que j’assume avec fierté, humilité et détermination. Je la reçois comme un mandat de travail, une opportunité d’ouvrir les portes du cyclisme africain à notre jeunesse, à nos athlètes, à nos dirigeants techniques et à toute la famille du sport au Burundi », a indiqué M.Iryumugabo.
Il a tenu à informer que sa nomination coïncide avec l’inscription du Tour cycliste international féminin du Burundi sur le calendrier de l’UCI (Union cycliste internationale). « Ça faisait 5 ans qu’on essayait de le mettre sur le programme de l’UCI, pour le moment c’est chose faite à cause d’un travail mené par beaucoup de gens notamment le ministère ayant les sports dans ses attributions et différents partenaires de la fédération. Il y a toujours un travail à faire pour que ce pas de géant pour le Burundi ne retourne pas en arrière », a-t-il expliqué.
Une forte voix dans la prise des décisions
Il a fait savoir qu’à travers sa nomination alors, le Burundi gagne une forte voix surtout dans la prise des décisions qui concernent l’avenir du cyclisme sur le continent africain en général et sur le Burundi en particulier. « Je compte l’utiliser pour renforcer la place du Burundi dans les compétitions internationales, attirer des événements cyclistes d’envergure continentale ou régionale dans notre pays, plaider pour avoir des programmes de développement et de formations pour les jeunes cyclistes, arbitres, mécaniciens et encadreurs burundais et à termes, doter le Burundi d’un siège officiel de la CAC dans notre région afin d’en faire un rab stratégique du cyclisme en Afrique », s’est-il engagé en saluant le travail abattu par la Fédération burundaise de cyclisme, ses partenaires techniques et institutionnels et les medias qui l’ ont toujours accompagnée.
« Je m’engage à travailler avec transparence, en collaborant étroitement avec le ministère en charge des sports, le comité national olympique (Cno) et toutes les institutions concernées. Ensemble, faisons en sorte que le Burundi ne soit pas seulement un pays qui suit le cyclisme mais, un pays qui le dirige, qui l’innove et qui l’inspire », a-t-il conclu en informant qu’il venait d’être reçu en audience par la ministre en charge des sports, Lydia Nsekera, pour lui présenter ses lettres de nominations et échanger sur le développement de ce sport.
Olivier Nishirimbere
